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Inqualifiable…

L'OGC Nice s'est incliné ce jeudi soir en quart de finale retour de l'UEFA Conférence League, face au FC Bâle. Les aiglons sont éliminés, le peuple rouge et noir est amer.

Aaron Ramsey a un genou à terre, l’OGC Nice est tombé de haut. ©Hommedumatch

La fête annoncée a finalement été une longue descente aux enfers… Après un match nul en Suisse, les aiglons apparaissaient clairement comme favoris au moment de recevoir les joueurs du FC Bâle ce jeudi soir. “La chance de recevoir au retour” évoquée par Didier Digard après le tirage au sort, a permis à plus de 29 700 supporter du GYM de soutenir leur club. Une odeur des grands match, pour un rendez-vous historique. Le dernier quart de finale de coupe d’Europe pour le club azuréen remonte à 1960. 63 ans donc que les supporters attendent un exploit européen. Finalement, la bande à Digard s’arrête brutalement aux portes du dernier carré. Une défaite deux buts à un, alors que les rouges et noir ont mené tout le match… Un souvenir qui sera bien difficile à oublier. Entre l’affaire Galtier et l’élimination, les temps sont durs pour les niçois, d’autant plus qu’en championnat, la qualification en coupe d’Europe parait inateignable au vu des dernières performances de l’équipe.

Le match en détail

Aligné en 3-5-2, avec Bard et Mendy en latéraux, ainsi que Pépé sur le banc, l’OGC Nice se présente dans un système plutôt habituel. En face, les deux anciens aiglons, Andy Pelmard et Dan Ndoye sont titulaires. Dans une superbe ambiance, les aiglons se montre plutôt convaincants dès l’entame. La preuve avec le but signé Boudaoui à la 6e minute, refusé finalement pour un hors jeu de Moffi, passeur sur le but. Mais les niçois confirment leur bonne entame avec un nouvelle grosse action à la 9e minute de jeu. Servi par Ramsey dans la surface, Laborde se décale sur son pied gauche pour frapper. Son tir est contré et termine sa course dans le but de Hitz. L’Allianz Riviera explose de joie et l’OGC Nice est sur de bons rails. La première mi-temps ne connait pas de nouvelles grosses occasions, les niçois gèrent le match et les suisses sont totalement inoffensifs.

Au retour des vestiaires, les rouges et noirs reviennent avec l’envie d’enfoncer le clou. Après 10 minutes où les aiglons mettent la pressions dans le camp ballois, Pelmard tacle dans sa propre surface Terem Moffi en lui accrochant totalement la cheville. Le Nigérian reste quelques minutes au sol, mais l’arbitre ainsi que ses assistants ne désignent pas le point de pénalty. Les azuréens continuent de pousser et à la 64e minute, sur un centre de Bard, Laborde s’essaie à un retourné acrobatique comme Moffi à l’aller, mais le ballon passe de peu à côté. Alors que Nice gère le match et est plus proche du 2-0 que du 1-1, Digard décide de faire tourner. Moffi, Bard et Mendy laissent leurs places à Pépé, Amraoui et Rosario. Des remplacements qui ne s’avèrent absolument pas payants. À force de vouloir trop gérer, l’OGC Nice se fait surprendre. Une première alerte pour un potentiel pénalty sur Augustin, avant qu’il n’égalise à la 85e minute, d’une reprise au point de pénalty. Dans le temps additionnel,  Zeki Amdouni touche le poteau de Schmeichel sur une frappe à l’entrée de la surface. Le match continue en prolongation.

Dès le début des prolongations, on ne voit pas un autre visage pour les rouges et noirs, et à la 98e minute, après un corner et un ballon mal négocié par Brahimi, Darian Males centre et trouve Kasim Adams Nuhu qui trompe Kasper Schmeichel de la tête. La clim s’abat sur l’Allianz Riviera. Bâle mène 2-1 et ne sera pas rattrapé, malgré la barre transversale trouvée par Brahimi sur coup franc. L’OGC Nice tombe de haut dans son jardin. Le public à répondu présent, malheureusement les joueurs non.

OGC Nice

57%
18 (3)
7
2
23
6

Statistiques

Possession
Tirs (cadrés)
Corners
Arrêts
Fautes
Cartons

FC Bâle

43%
11 (4)
3
2
10
2

Digard se rate

Avec cette élimination, le club reste sur une série noire. En effet, le club reste sur six matches sans victoires… Pire que ça, il y a presque une sorte de résilience qui se dégage de match en match. Après le choix tactique à Brest, Digard à rééditer ce soir avec les changements. Lorsque son équipe ne mène que d’un but, le technicien décide de remplacer son attaquant, Terem Moffi pour faire rentrer Nicolas Pépé, en manque de temps de jeu. Un choix qui s’avère tout sauf payant. L’Ivoirien ratant un face à face alors qu’il avait 2 mètres d’avance sur le dernier défenseur… Un choix tactique qui a donc peut être couté plus cher qu’un simple but…

L’homme du match de Benjos

Il est celui qui incarne le mieux la détermination et la combativité. Dans une équipe qui semble perdre le fil de match en match, Gaëtan Laborde continue de briller. Auteur d’un nouveau but, il a de nouveau montré sa capacité à être de partout, sur chaque ballon. Il a enchainé les courses interessante autant que les replis défensifs. Le contraste était d’ailleurs saisissant avec Nicolas Pépé, rentré à un quart d’heure du terme… L’attaquant, auteur de 13 buts depuis le début de saison, a tout tenté pour sauver son équipe. En vain.

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