Le CHU de Nice dispose de 1 587 lits et a réalisé 19 219 interventions chirurgicales en 2021 ©CHUdeNice
Dans le cadre du plan France 2030, 1 milliard d’euros seront consacrés au renforcement de la recherche médicale, avec un appel à projets doté de 300 millions visant à développer jusqu’à 6 nouveaux Instituts Hospitalo-Universitaires en France. Le CHU de Nice, Université Côte d’Azur, Inria et l’Inserm, ont réussi à être sélectionnés pour qu’un de ces IHU vienne s’installer dans la capitale azuréenne. Le dossier de Nice a d’ailleurs été primé à hauteur de 20 millions d’euros lors de sa présentation devant un jury international à l’Agence Nationale de la Recherche. La Mairie a annoncé que “ce nouveau pôle d’excellence, centré sur les relations entre la santé respiratoire, l’environnement et le vieillissement, permettra de mieux lutter contre les pathologies respiratoires, intégrant un contexte général de dégradation de l’environnement qui s’accélère (réchauffement climatique, pollution atmosphérique, allergène)“.
À la suite de cette annonce, le Ministre de la Santé, François Braun a réagit en annonçant que Nice était amené “à devenir un pôle d’excellence en matière de recherche et d’innovation médicale sur les pathologies respiratoires“. Il a aussi annoncé que l’État se tiendra aux côtés “de Nice et de ses équipes pour relever ce défi et inventer dès aujourd’hui la santé de demain“. De son côté, le Président du Conseil de surveillance du CHU de Nice, Christian Estrosi, se réjouit “que l’excellence hospitalo-universitaire Niçoise soit aujourd’hui reconnue à un tel niveau“. De plus, pour le Maire de Nice, cette décision est “aussi une reconnaissance de l’engagement de tout un territoire qui a soutenu cette candidature“. Il a d’ailleurs salué l’engagement des “cliniciens […] qui ont défendu ce projet et tout particulièrement les professeurs Paul Hofman, Charles-Hugo Marquette et Sylvie Leroy qui l’ont porté“. En outre, le Président de la Métropole Nice Côte d’Azur a déclaré que “les thématiques liant santé respiratoire, environnement et vieillissement sont au cœur de nos politiques de santé publique et d’aménagement“. De surcroît, ce dernier a affirmé que le projet de RespirERA “porte une ambition nationale et internationale autour d’une approche personnalisée et participative dans lequel le patient sera au cœur du dispositif“.