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Paroles d’élu – Bruno Bettati : “Le maire doit d’abord protéger sa commune et ses administrés”

Située à l’ouest de Nice et de la Métropole, en surplomb du littoral et à la marche du moyen pays, riche d’un patrimoine naturel et urbain exceptionnels, la commune de La Gaude est positionnée au cœur de plusieurs enjeux, et confrontée à plusieurs défis. Son maire entend y répondre.

EDM – Vous venez de la vie civile : quel est votre parcours et que vous a-t-il apporté dans votre fonction de maire ? 

Bruno Bettati – Je suis né à Nice il y a 50 ans et je suis arrivé à La Gaude en 2003. Je n’aurais jamais imaginé quitter Nice, aujourd’hui je n’y retournerai pour rien au monde. J’ai débuté ma vie professionnelle en vendant des photocopieurs, un métier très formateur. Par la suite pour des raisons familiales j’ai été amené à reprendre un commerce à Antibes que j’exploite encore aujourd’hui. En tant que commerçant j’ai été confronté aux difficultés qu’engendre parfois l’administration. A titre d’exemple, il y a plusieurs années j’ai souhaité refaire mon magasin, je ne vous cache pas que cela a été « le parcours du combattant » pour obtenir les arrêtés nécessaires. Être maire m’a permis de mieux appréhender le fonctionnement de l’administration, et soyons honnête, celle-ci est parfois déconnectée de la réalité. L’administration communale un peu, celle d’Etat, totalement. Il existe des aberrations et c’est une chance de venir du privé pour en être conscient. Le réflexe de l’administration, c’est souvent « d’ouvrir le parapluie ». Je pense qu’une des prérogatives d’un maire aujourd’hui si surprenant que cela peut paraitre c’est de « se battre » contre l’administration, parfois même contre sa propre administration pour venir en soutien de ses administrés.

Comment êtes-vous venu à la politique ?

Mon premier souvenir politique, je m’en souviens parfaitement, c’est le 10 mai 1981. Je suis devant la télévision avec mes parents et apparaît à 20 heures le visage de François Mitterrand. C’est le chaos familial ! J’avais 9 ans et je vois encore mes parents abattus, qui appellent mes grands-parents, leurs amis. Je ne comprenais pas, je ne connaissais rien à la politique, j’ignorais qui était Giscard, qui était Mitterrand, mais j’ai compris qu’il se passait quelque chose. J’ai été stupéfait par ce moment, j’avais l’impression que le monde s’écroulait. Mon intérêt pour la politique est né ce jour-là, je me suis posé la question : pourquoi ? qu’est-ce qu’il se passe ? Je ne mesurais pas l’incidence que la politique pouvait avoir sur la vie quotidienne mais j’ai bien compris que cela en avait.  A partir de ce moment, je me suis intéressé à la politique. C’était l’époque de Jacques Médecin, mon père a longtemps travaillé avec lui, c’est d’ailleurs mon père qui a créé la zone piétonne à Nice. J’ai vu tout ça, je suis allé aux meetings politiques, j’ai milité au RPR. J’ai été élu maire en 2017 mais ce n’était pas du tout un objectif pour moi. Lorsque je suis arrivé à La Gaude en 2003, un candidat à la mairie est venu me voir pour me demander d’intégrer sa liste. Au début, j’ai refusé. Il m’a relancé et j’ai accepté. La campagne débute, j’ai l’impression que ça ne se passe pas bien, j’en parle au candidat, je lui dis qu’on va dans le mur. Je prends de l’importance dans le fonctionnement et puis il me demande de devenir son directeur de campagne. J’ai trouvé cela intéressant. Et finalement on gagne de quatre voix ! A ma surprise je me retrouve 1er adjoint. Le mandat se passe plutôt bien mais ça devient compliqué sur la fin, nos relations aussi. Le maire est lâché par l’UMP. Il me demande de revenir à ses côtés, j’hésite puis finalement accepte, mais nos relations se détériorent inexorablement, elles se rompent totalement, et finalement il démissionne pour des raisons judiciaires. Il décide alors qu’une conseillère de sa majorité, qui est également conseillère départementale, doit le remplacer. Mais le Conseil municipal s’y oppose. Une majorité des élus de la commune me sollicite pour être « leur » candidat, c’est ainsi que je suis élu maire de La Gaude le 17 mars 2017. Trois ans plus tard, en 2020, je sollicite la confiance des Gaudois à l’occasion de l’élection municipale, trois listes me font face : l’ancien maire, une vice-présidente du Département et le président de la Chambre d’agriculture. C’est une élection difficile qui se profile. Je gagne finalement nettement avec 66% des suffrages, c’est ainsi que j’assois ma légitimité. Cette élection a revêtu une certaine forme de violence mais elle a été très enrichissante. Aujourd’hui, ma majorité compte 25 élus, contre 4 pour l’opposition, j’y vois un signe de reconnaissance et d’encouragement de la part des Gaudois. 

“Être maire, c’est accompagner les gens dans les meilleurs moments de leur vie, comme dans les pires”.

Le travail de maire n’est pas une sinécure : vous est-il arrivé de regretter de vous être engagé ?

Pour être maire, il faut aimer les gens. Être maire, c’est accompagner les gens dans les meilleurs moments de leur vie, comme dans les pires. J’ai toujours aimé les gens et la chose publique. J’aime ce que je fais. La difficulté aujourd’hui, c’est que les administrés sont devenus des consommateurs. Ils partent du principe que s’ils paient un impôt, ils ont droit à un service. Ils pensent à tort que le maire peut tout faire.  C’est difficile, c’est compliqué, c’est parfois même ingrat mais jamais je n’ai regretté mon engagement.

La Gaude est à la frontière de Nice ouest, qui connaît une dynamique énorme : y a t-il concurrence ou complémentarité entre Nice et La Gaude ?

Il s’agit de deux territoires totalement différents, mais nous sommes complémentaires. Il y a des gens qui souhaitent habiter à La Gaude parce qu’il y a des poumons verts et d’autres qui préfèrent vivre à Nice parce qu’ils ont un mode de vie urbain, avec ses avantages et ses inconvénients. A Nice, on a le tramway en bas de chez soi et on est à un quart d’heure de la place Masséna tandis qu’à La Gaude on est à une heure de la place Masséna mais on peut aisément aller se balader en forêt. Nous offrons un choix de vie différent et il est important dans une métropole d’avoir le choix. Sur 51 communes que compte la Métropole, La Gaude est tout de même la septième commune en termes de population, néanmoins nous bénéficions d’un esprit de village, j’entends évidemment le préserver.

Vous évoquez l’installation de personnes venues de Nice : est-ce que ça implique de nouveaux axes de développement ?

Aujourd’hui, La Gaude connaît plusieurs problématiques. Ma priorité consiste à préserver notre cadre de vie, c’est pourquoi lors du dernier PLU, j’ai classé 30 hectares de terrains de zones dites urbanisables en zone N, naturelles, non constructibles, afin de préserver des poumons verts. Aujourd’hui la loi Alur nous oblige à densifier, et si nous ne le faisons pas, non seulement nous payons des amendes, mais en plus l’Etat peut prendre la main sur l’urbanisme, ce qui peut arriver de pire à une commune. Je le dis, cette loi est mortifère. Il y a 6 ans, lorsque l’ancien préfet a tenté de m’imposer la construction de 600 logements sur le terrain Malongo, j’ai dû me battre, ça a été d’une violence inouïe. Nous avons eu gain de cause, le bon sens l’a emporté mais si à l’époque l’Etat avait eu la main sur l’urbanisme, nous aurions eu ces 600 logements. L’Etat malheureusement continue à nous infliger des amendes alors que nous faisons des efforts. Depuis mon élection, j’ai doublé le parc de logements sociaux mais je pense que nous payons les positions de nos prédécesseurs. Il y a 20 ans, les maires de la Côte d’Azur préféraient payer les amendes, ils en avaient les moyens, la loi était moins contraignante. Aujourd’hui, nous construisons des logements sociaux mais j’ai le désagréable sentiment que l’Etat pense que nous privilégions toujours le paiement de l’amende, personne ne reconnaît vraiment nos efforts, nos mentalités changent, pas celles de l’Etat… Je dois tout de même reconnaître que le préfet actuel est bien plus à l’écoute et conciliant que son prédécesseur.

“Ces gens seraient contraints de venir habiter à La Gaude juste pour satisfaire la loi”.

Est-ce que, à l’instar de beaucoup de maires, les lois relatives aux logements sociaux constituent l’une de vos problèmes majeurs ?

C’est simple 55% du territoire de La Gaude est inconstructible, nous devons raisonner sur 45% du territoire, sur lequel il n’y a que 2% totalement exempt de contrainte d’urbanisme. Ensuite il faut regarder les chiffres. Aujourd’hui, selon la loi, je devrais disposer de 707 logements sociaux. J’en ai environ 134, il en manquerait donc 574. Mais sur la liste d’attente de logements sur la commune j’ai aujourd’hui 80 demandes ! Ce qui signifie que si je remplissais le quota exigé par l’Etat, environ 500 personnes qui ont leurs habitudes, leurs familles, leur travail à Nice, à Cannes ou je ne sais où, ces gens seraient contraints de venir habiter à La Gaude juste pour satisfaire la loi. Vous imaginez ce que cela engendrerait ? Alors qu’on parle de réduire l’empreinte carbone ? On voit les difficultés que l’on a sur nos routes, et on y ajouterait toujours plus de véhicules ? Sans compter que notre commune deviendrait une commune dortoir, l’horreur absolue. Oui il est nécessaire de produire des logements sociaux notamment en raison du prix de l’immobilier, il faut que nos jeunes puissent se loger, mais il ne faut pas faire n’importe quoi, il faut tenir compte des spécificités de nos territoires. Pour que nos enfants et pour que les entreprises puissent recruter, il faut que les gens puissent accéder de façon décente au logement sur la Côte d’Azur. Le débat ne consiste plus à construire ou pas des logements sociaux, il en faut. Le débat c’est où, comment et combien !

Avez-vous le sentiment de devoir vous battre contre l’Etat ?

Contre l’Etat parisien oui, Paris décide sur proposition de fonctionnaires complètement coupés de la réalité des territoires. C’est hallucinant. Il n’y a même pas de débat. La Sénatrice Estrosi-Sassone a publié un rapport à la suite d’une mission d’études sur les collectivités relative à cette problématique (1). Nous avons atteint le seuil de tolérance de la population, les gens sont excédés par ces injonctions à vouloir toujours construire plus. L’Etat ne l’entend pas. Je crains malheureusement que malgré la fronde de nombres de maires cette loi n’évolue pas, tout simplement parce que c’est la seule loi emblématique de gauche que le président Macron a conservée. 

En dehors de ce domaine très particulier, quels sont les pouvoirs d’un maire pour sa commune ?

Le maire doit d’abord protéger sa commune et ses administrés. Il doit l’aménager mais nous avons de moins en moins de compétences. Je rejoins Christian Estrosi quand il martèle qu’il faut « un choc de décentralisation ». Nous devons, à travers la Métropole, la Région et le Département, aller chercher des projets, chercher de l’argent. Nous avons de moins en moins de moyens. L’Etat se désengage de plus en plus, mais il fait payer ses décisions aux communes. Par exemple, la loi Egalim qui impose 50% de produits labellisés dont 20% de bio dans les cantines : c’est très bien mais ça augmente le prix du repas, et c’est la mairie qui compense. Autre exemple, l’Etat a décidé d’augmenter la valeur du point d’indice des fonctionnaires : c’est très bien de revaloriser le pouvoir d’achat des fonctionnaires, mais pour l’administration territoriale, c’est nous qui payons.  A La Gaude, cette mesure nous a coûté 56 000 euros sur six mois, plus de 100 000 euros par an. Pour une collectivité telle que la métropole c’est 21 millions d’euros ! Ce n’était pas budgétisé, il va falloir trouver cet argent quelque part. Chaque année, l’Etat diminue nos dotations mais il prend des décisions et nous laisse en assumer les conséquences c’est hallucinant. Celui qui décide doit être celui qui paye…. Le travail de maire consiste aussi à anticiper. Les aléas climatiques se multiplient. Nous allons accueillir à la Gaude une antenne de la Protection civile parce que je me dois d’envisager des épreuves climatiques extrêmement compliquées. Nous allons d’ailleurs également créer une salle de crise dans la mairie. Lors de la tempête Alex, je me trouvais à La Baronne, le long du Var. Je savais ce qu’il se passait dans nos montagnes. Je suis allé sonner chez les gens avec la police municipale pour les prévenir qu’il y avait un risque et que nous avions aménagé un accueil. Je leur demandais leurs numéros de téléphone pour les appeler si j’étais amené à décider d’évacuer le quartier, certains ne l’entendaient pas. Anticiper, anticiper c’est une nécessité

“Ce n’est pas normal de laisser cette charge exclusivement aux propriétaires fonciers”.

Vous avez évoqué l’augmentation des coûts : quelles conséquences a eu la suppression de la taxe d’habitation ?

L’Etat a supprimé la taxe d’habitation. C’est une bonne chose, ça permet de rendre du pouvoir d’achat aux gens. Mais aujourd’hui, certains habitants de la commune ne paient plus aucun impôt local et pourtant ils bénéficient de tous les services. Ce n’est pas normal de laisser cette charge exclusivement aux propriétaires fonciers même s’il faut reconnaître sur ce coup que l’état nous a jusqu’à aujourd’hui compensé. Tous ces financements sont nécessaires pour réaliser nos projets. 

Quels projets ?

Continuer à développer les poumons verts et les parcours sportifs. Un projet majeur, le site sportif et de loisirs pour tous au Mont-Gros. L’aménagement de ce site a été promis par tous mes prédécesseurs. Je vais donc tenir les promesses de mes prédécesseurs ! Nous sommes propriétaire d’un site exceptionnel au Mont Gros et nous allons l’aménager. Depuis le Covid, les gens veulent de l’espace. Nous avons réduit le bâti du projet initial pour privilégier des loisirs en plein air. Autre grand projet, l’écoquartier de la Baronne avec 570 logements, ce sera un quartier exemplaire. Il est aussi primordial de gérer le quotidien, les écoles notamment. Nous développons une véritable politique pour la jeunesse. Chaque année nous rénovons nos écoles : l’an dernier agrandissement des salles de classe, cette année rénovation totale et modernisation de la cantine de l’école du village pour 500 000 euros. Par ailleurs nous finançons des projets école, à titre d’exemple les classes orchestres à l’école Marcel Pagnol qui permettent aux enfants d’apprendre la musique à l’école primaire. Cela a un coût, nous achetons les instruments et payons les professeurs de musique, mais c’est une vraie satisfaction de voir des enfants apprendre la musique et participer aux manifestations communales. Lorsque je suis arrivé de Nice, je n’avais pas encore d’enfants, j’ai été surpris et ému de voir les enfants qui sortaient de la maternelle en chantant. Je reste très attaché à nos écoles. Je veux absolument préserver cette qualité de vie et d’enseignement. Nous avons intégré le tri sélectif dans les écoles pour sensibiliser les enfants. A la cantine, nous leur proposons trois tailles de portions en fonction de leur appétit, et s’ils prennent une petite et ont encore faim, ils peuvent évidemment en reprendre une. Ça leur permet de prendre conscience du gaspillage, et les enfants se prennent au jeu.Nous avons également développé le projet Watty dans les écoles. Nous adhérons à cette association qui propose des actions dans les classes, par exemple adapter la température : les enfants mettent un pull et l’on baisse la température. Ces actions éveillent la conscience de nos enfants. 

Les adultes aussi sont concernés par le gaspillage : existe-t-il une politique en ce domaine à l’échelle de la Commune ?

Nous avons décidé d’éteindre l’éclairage public la nuit et ce bien avant que la Métropole ne le décide. Nous voulions déjà le faire après le confinement mais ce n’était pas opportun car les gens avaient souffert de l’isolement. C’est important pour l’environnement de réduire la pollution lumineuse et c’est source d’économie d’énergie. J’ai parlé de cette action au maire de Capannori, en Toscane, commune avec laquelle La Gaude est jumelée, il s’est montré très intéressé et probable que demain un bout de Toscane soit éteint la nuit grâce une action portée à La Gaude. Par ailleurs, nous avons mis en place des actions au sein de notre administration. Exemples : corbeilles obligatoires pour le papier exclusivement, suppression de tous les contenants en plastique jetable. Dans le cadre des travaux, nous tenons compte systématiquement de la problématique environnementale, à titre d’exemple le nouveau dôme de La Coupole est composé de verres ANTI UV permettant de diminuer la chaleur du bâtiment.

“La Gaude sera à 15 minutes de l’aéroport, à 20 minutes du cours Saleya”.

Parmi les projets, il y a celui de la reconversion du site d’IBM : où en est votre réflexion ?

Pour ce site, je veux un projet d’excellence. Il y aura forcément du logement mais jamais dans les proportions qui ont été évoquées dans la presse, j’ignore d’où venaient ces chiffres. Le nombre de logements sera fonction de la qualité du projet. On peut imaginer un musée, une maison de retraite, un établissement hôtelier. En plus du site IBM, il y a les 15 hectares de l’ancien site Malongo, donc 30 hectares au total, avec un bâti exceptionnel. Marcel Breuer, l’architecte qui a conçu l’immeuble IBM, était visionnaire. D’ailleurs le site est classé. Je ne laisserai pas y faire n’importe quoi. J’ai demandé à la Métropole une liaison par câble (ndlr : un téléphérique). Il existe deux projets de ce type dans la Métropole : un à Saint-Laurent du Var, et l’autre à La Gaude. Je l’ai demandé au président Estrosi il y a deux ans, dans le cadre du plan de relance du président Macron. Il faut absolument désengorger le moyen pays. J’ai proposé un tracé qui partirait approximativement du site IBM, qui ferait halte à La Baronne pour aboutir ensuite sur une ligne du tramway. Le projet n’est pas encore voté mais les études sont en cours, c’est inutile de faire les choses à l’envers. Je pense que ce projet se fera parce qu’il est dans l’air du temps. Si ce projet se concrétise, La Gaude sera à 15 minutes de l’aéroport, à 20 minutes du cours Saleya. En profitant au passage d’un panorama exceptionnel. C’est aussi pour ça que je prends le temps sur le site IBM, cette liaison changerait les choses. A vol d’oiseaux, il y a 1,4 kilomètres depuis le site IBM jusqu’à la plaine du Var. Avec un téléphérique, on y serait en 5 minutes. Il a existé autrefois un projet de liaison routière directe de La Gaude jusqu’à la Plaine du Var, mais c’est aujourd’hui obsolète et sérieusement qui peut aujourd’hui imaginer une déforestation massive au bénéfice de transport polluant…pas moi en tout cas…. Pour être parfaitement honnête il a déjà été évoqué un projet de téléphérique, mais il passait dans le village pour aller à Vence : je m’y suis opposé. La solution c’est ce tracé que j’ai évoqué, j’en suis intimement convaincu c’est pourquoi je pousse pour y arriver.

1. Rapport à l’origine de l’avis n° 720 (2020-2021) de la sénatrice Dominique Estrosi Sassone déposé le 29 juin 2021 intitulé “Projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale”.

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