L’OGC Nice s’impose à Clermont

Sanson et les Aiglons s’en sont sorti à Clermont. ©Icon Sport

“Ça continue encore et encore…”, la musique de Francis Cabrel résonne dans les têtes niçoises, et ce n’est pas pour de leur déplaire. Les Rouges et Noirs continuent leur série d’invincibilité, leur série de cleen-sheet et surtout, ils n’ont toujours pas été mené une seule seconde cette saison.

Le match en détail

Francesco Farioli ne change pas une équipe qui gagne, sauf son buteur le week-end dernier, Evan Guessand qui débute en lieu et place de Terem Moffi à la pointe de l’attaque niçoise. En face, Clermont, fraîchement vainqueur de l’OL dimanche dernier, aligne Seidu à la place d’Ogier en défense. Dès le début de match, les Aiglons confisquent la balle et tente beaucoup. À la 10e minute, sur un centre de Boga, Boudaoui est trop court pour reprendre de la tête, et c’est Laborde qui reprend le ballon comme il peu de manière acrobatique, mais le cuir s’écrase sur le poteau avant d’être saisi par Diaw. À la 35e minute, Nice accélère de nouveau par Rosario. Le latéral droit du soir s’offre un geste technique de classe pour effacer son vis à vis et donner le ballon en profondeur pour Boudaoui dans la surface. L’Algérien n’a pas le temps de contrôler la balle et se fait faucher par Seidu, penalty pour Nice. C’est Laborde qui s’en charge, mais le buteur niçois frappe trop avec le corps en arrière et voit sa frappe passer au-dessus du but de Diaw. Quelques minutes plus tard, Melvin Bard gratte un bon ballon et se retrouve aux abords de la surface côté gauche. Son centre arrive dans les pieds de Morgan Sanson. La tentative du milieu est contrée in extremis par Cauffriez. Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur ce score de parité. Pourtant, les hommes de Farioli dominent outrageusement, avec 63% de possession de balle et aucun tir pour les joueurs de Gastien.

Au retour des vestiaires, ce sont les Clermontois qui reviennent avec de légères meilleures intentions, mais les Aiglons gèrent le match, sans pour autant trouver la faille. Jusqu’à ce que la lumière vienne du côté gauche. Rentré à la place de Melvin Bard, Romain Perraud dédouble derrière Boga, qui lui donne dans un second temps. Le centre du latéral est légèrement dévié par Pelmard, et le ballon arrive finalement dans la surface, Boudaoui surgit et pousse le cuir au fond des filets. 0-1, la rencontre est débloqué et les Rouges et Noirs poussent un ouf de soulagement, tant cette ouverture du score était attendue. Dans la foulée de ce but, sur corner, Nice n’est pas loin de faire le break. La tête de Moffi au second poteau est ralentie par Diaw avant d’être stoppée sur la ligne par Gatsien, son dégagement est contré par Dante, et il faut une claquette réflexe miraculeuse du gardien pour la dévier sur la barre ! Par la suite, Nice défend tandis que Clermont tente par tous les moyens de trouver la faille, sans réussite. À noter la première apparition chez les pros de Tom Louchet, rentré pour garder le score en fin de match. Nice s’impose à Clermont, prend les rênes de la Ligue 1 et continue cette statistique impressionnante : Nice n’a jamais été mené de la saison. Il leur faut encore tenir deux matches pour égaler le record de Bordeaux lors de la saison 1984-1985, avec douze matches au total. 

L’homme du match de Benjos

On pourrait en citer deux ce soir, tant ils ont été précieux. Symbole d’une défense infranchissable, Jean-Clair Todibo est resté dans ses standards. Injouable de la tête, impraticable en un contre un, il s’est même offert un tir qui a failli faire mouche. De son côté, Boudaoui, a de nouveau libéré les siens, comme à Metz, il marque d’ailleurs un but similaire en tout point. Centre de la gauche vers la droite, il surgit pour pousser le ballon dans le but. Outre son but, il provoque le penalty et se montre essentiel dans l’entre-jeu. Une chose est sûre, le prince de Béchar candidate à une place de titulaire dans le onze de Farioli, et pas qu’en période de blessure ou suspension de ses coéquipiers. Mais on peut voir un énorme point positif supplémentaire, c’est la force collective de cet effectif.