Les Alpes françaises devrait, sauf cataclysme, accueillir les JO 2030. ©CNOSF
” Les points forts de la France sont clairs: une longue tradition de sports d’hiver, une longue tradition d’organisation de compétitions de sports d’hiver, un très fort patrimoine… L’autre point fort, c’est l’expérience recueillie avec Paris 2024 qui est un grand avantage par rapport aux autres candidatures”, Karl Stoss, président de la commission de futur hôte des Jeux d’hiver au sein du CIO, ne tarit pas d’éloges lorsqu’il est évoqué la candidature française pour accueillir les Jeux Olympiques d’hiver 2030. Opposée aux candidatures de la Suisse et de la Suède, c’est bien celle proposée en duo par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui a eu les faveurs du CIO. Ce mardi soir, la commission a en effet révélé qu’elle avait entamé un dialogue ciblé avec les organisateurs français. C’est la dernière étape avant l’annonce officielle qui devrait avoir lieu au cours de l’été.
La promesse de JO sobres et responsables
Pour accueillir une quatrième fois les Jeux Olympiques d’hiver, après Chamonix en 1924, Albertville en 1968 et Grenoble en 1992, la candidature française s’est appuyée sur un modèle “sobre et responsable”. Concrètement, les sites des compétitions sont déjà en place et opérationnels, sauf la patinoire qui sera construite dans la plaine du Var à Nice. Cette construction devrait nécessiter un coût avoisinant les 15 à 20 millions d’euros. Cette somme devrait être répartie entre “l’organisation des Jeux olympiques, l’État, les partenaires qui sont en général des marques de sport et de l’industrie automobile”, selon le maire de Nice. La cité azuréenne devrait accueillir toutes les compétitions de glace, ainsi que le village olympique et le centre média. Isola 2000 devrait accueillir les épreuves de ski et snow cross. Les autres disciplines se répartissent sur les autres pôles Savoie, Haute-Savoie et Briançonnais (voir photo ci-dessous). Les sites seront ainsi espacés d’un maximum de 500 kilomètres. Les lieux de certaines épreuves restent encore à déterminer, tout comme la cérémonie d’ouverture, qui se teindra en Auvergne-Rhône-Alpes. Le clou du spectacle, quant à lui se pourrait dérouler à l’Allianz Riviera, l’enceinte des Aiglons, selon le maire de Nice, Christian Estrosi, “mais rien n’est encore figé”.