Annonce de la présentation de la feuille de route du Gouvernement ©GouvernementFR
Ce mercredi 26 avril, à midi, la Première Ministre a présenté, en direct, la feuille de route du Gouvernement pour les prochains mois. Reprenant les trois chantiers évoqués par le Président de la République la semaine dernière, Élisabeth Borne a donc fait des annonces liées au travail, à la planification écologique et au renforcement du service publique. Elle a déclaré que le smic sera revalorisé durant le mois de mai et que le “Plan Fraude” y sera aussi présenté. Il est important de souligner que France Travail remplacera Pole Emploi et qu’une loi sera proposée pour augmenter la rémunération des employés grâce à l’obligation des entreprises d’au moins 11 salariés, d’ouvrir la participation et l’intéressement. Dans la masse d’informations qu’elle a donné, elle rapidement évoqué les Alpes-Maritimes en annonçant l’arrivée de 150 policiers et gendarmes pour faire “face à la pression migratoire” dans le Département. La locataire de Matignon a informé que, faute de majorité pour voter le texte, le projet de loi sur l’immigration est reporté à l’automne. Cette décision a d’ailleurs fait vivement réagir les élus maralpins.
Du côté des Républicains, le report du texte sur l’immigration ne passe pas. En effet, le patron du parti, Eric Ciotti, déclare que la question de l’immigration est fondamentale. Il ajoute qu’il “est plus que jamais nécessaire de recourir à un référendum” et que “c’est aux Français de choisir leur destin“. Depuis Taïwan, Alexandra Borchio Fontimp déclare que “l’immigration est hors de contrôle” et que “la France a besoin d’un texte global de régulation des flux“. Elle estime que le “renoncement annoncée par Elisabeth Borne est un naufrage pour notre pays“, elle précise qu’avec “les Républicains nous sommes prêts pour réformer notre politique migratoire“. Éric Pauget considère que “l’immigration non contrôlée, non maîtrisée, non choisie a encore de beaux jours devant elle…malheureusement pour la France“. Dans un deuxième tweet, le Député d’Antibes remercie le Président de son parti d’avoir “alerté et fait pression sur le Gouvernement“, il dit apprécier ces renforts qui “sont une nécessité absolue à la frontière italienne“. De son côté, Charles Ange Ginésy caractérise l’arrivée des policiers comme une “bonne nouvelle“. Il émet tout de même des inquiétudes lorsqu’il annonce espérer “que cette décision se concrétise rapidement et ne soit pas éphémère“. Le Président du Département redemande à “l’État d’assumer sa responsabilité” sur “la problématique des Mineurs Non Accompagnés“. Pour Lionnel Luca, le renoncement de ce texte “démontre que la majorité gouvernementale n’est plus “en marche” mais à l’arrêt“.
Du côte du Rassemblement National, Alexandra Masson a aussi réagi sur l’arrivée des renforts de police, “enfin, il était temps” a-t-elle ajouté. La Députée fustige le Gouvernement en précisant que “la sécurité de nos concitoyens ne peut être mise en danger par l’inaction“. Elle salue tout de même cette “décision tardive“, mais déclare rester “vigilante pour que ces effectifs supplémentaires restent de manière pérenne“. Elle conclut en affirmant que “le gouvernement doit comprendre que l’immigration illégale est un problème majeur qui ne peut être résolu qu’avec des mesures concrètes et une volonté politique forte“.
Quant au socialiste Patrick Allemand, il se questionne sur l’arrivée des policiers, en effet, il se demande si il faut “affecter l’intégralité de ces renforts à cette mission alors que nous sommes dans l’incapacité, avec les effectifs actuels, de tenir certains quartiers et d’y rétablir l’ordre ?“