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Eric Ciotti caresse l’oreille de Christian Estrosi à la veille de Noël

Alors que les Ukrainiens souhaitent une trêve avec les Russes pendant les périodes de fêtes de fin d'année, dans notre comté Maralpin, il n'y a pas de répit pour les braves... Eric Ciotti a sorti le canon à neige pour tirer dans la face de son ancien mentor.

Le président des Républicains, Eric Ciotti ©Sipa/SYSPEO

Dans l’épisode numéro 8719 des chroniques de la guerre des clans ou plutôt des glands, le député de la première circonscription a envoyé ses meilleurs voeux à son pire ennemi. Un baiser venu tout droit du Royaume de Vésubia pour se déposer avec violence sur la tendre joue de l’édile de Nice dont l’écho de claque a raisonné dans toutes les vallées métropolitaines. Être élu président des Républicains vous apporte un excès de testostérone qui vous donne des ailes, alors qu’il y a quelques mois, ça transpirait la sueur dans le quartier du port face à la grande asperge macroniste. Mais comme le sait Eric, un vrai guerrier attaque toujours par le front comme une calvitie. Ce dernier va donc pilonner la Mairie pendant les 4 années de mandats restantes avant les municipales.
Retour donc sur une caresse d’oreille en règle.

Dans son courrier du 23 décembre, Eric dénonce l’augmentation des tarifs de la Régie Ligne d’Azur dont l’augmentation des titres de transports passe de 1,50€ à 1,70€ et des abonnements qui augmenteront de 10,4% passant de 326€ à 360€. Aucune augmentation des tarifs avaient eu lieu depuis 2013. Le député Questeur indique donc : “Alors que le pouvoir d’achat de nos concitoyens est plus que jamais mis à mal par la politique de votre majorité gouvernementale, la Régie Lignes d’Azur vient d’annoncer début décembre, une augmentation conséquente des tarifs des transports en commun bus et tramway relevant de la compétence de la Métropole Nice Cote d’Azur.
Une augmentation de 20 centimes par titre de transport sera ainsi appliquée, faisant passer le ticket de 1,50 à 1,70 euro, soit une augmentation de plus de 13%. En 2013, vous aviez déjà augmenté de façon importante le prix de ces tickets, passant ainsi de 1 à 1,50 euro, soit une augmentation de 50%.
Par voie de presse, les Niçois ont également récemment appris l’augmentation de leur abonnement annuel de transports de 326 euros à 360 euros soit, 10,4% de plus. Il y a quelques jours, l’un de vos adjoints annonçait aussi la fin de la gratuité des transports en commun le week-end pour les jeunes. L’ensemble de ces augmentations ou de ces restrictions de service vont faire peser une lourde charge sur les Niçois utilisant les transports en commun.
Je regrette profondément ces décisions, d’autant qu’elles s’accompagnent d’une dégradation des services de transport avec la fermeture annoncée de plusieurs lignes. Après avoir frappé le contribuable très lourdement avec la création de l’impôt métropolitain, ce
sont désormais les usagers des services publics niçois qui sont pris pour cibles”
Cette décision d’augmentation des tarifs de transports restera assez impopulaire à Nice, surtout pendant cette période de crise où les ménages et étudiants ont des difficultés. Cela peut entrainer aussi une petite baisse dans l’incitation à utiliser les transports en commun. Mais cette augmentation se comprend aussi compte tenu de l’inflation hors norme que nous connaissons depuis la crise Covid et la géopolitique mondiale. La politique métropolitaine, compte tenu de la dette gigantesque, ne laisse que peut de marge de manoeuvre dans le maintien des prix actuels. Une gestion plus saine des finances métropolitaines aurait permis d’amortir certainement les fluctuations des prix des matières premières qui impactent notre société. Fait à ne pas négliger non plus, les transports métropolitains restent les moins chers de France comme l’affirmait le président de RLA et adjoint au Maire, Gaël Nofri.

En parlant de finances de la métropole, c’est dans ce sens que notre député, loin d’être dépité comme le soulignait Actu Nice.fr, a sorti le canon à neige, enfin la sulfateuse à glace. C’est en attaquant sur la situation financière métropolitaine très compliquée que ce dernier a décidé de climatiser Christian Estrosi. Éric Ciotti rappelle que : “Ces augmentations visent en réalité à tenter, dans une forme d’affolement, d’éviter la mise sous tutelle de la Métropole dont la situation financière se situe en zone d’alerte. La Métropole ploie en effet sous le poids d’une dette abyssale de près de 2 milliards d’euros. Si on y rajoute la dette de la ville, on atteint le chiffre astronomique de 2,5 milliards de dette. Ce qui correspond à une dette par habitant de près de 4500 euros pour chaque niçois. Vous avez ainsi battu le record de Madame Hidalgo !
Les Niçois ne peuvent plus longtemps subir douloureusement, les conséquences de votre gabegie budgétaire”
. Là on peut dire qu’il n’y a pas d’exagérations, quand nous savons que la métropole à une dette de 14 ans et 9 mois et qu’à la quinzième année, c’est direct case tutelle. Enfin en théorie, puisqu’un de nos amis TPG (Trésorier Payeur Général) nous a expliqué que ce serait peu probable compte tenu qu’il s’agit de la 5ème ville de France. Mais force de constater que rembourser la dette niçoise avec la conjoncture actuelle, donnerait du fil à retordre à tout financier qui se respecte. Dans tous les cas, faire pire qu’Anne Hidalgo c’est du très grand Mendez sous réserve que les connaissances de la dette parisienne s’avèrent exactes.

Dans la troisième partie de son courrier, le nouveau patron des Républicains enfonce le clou. Il invite le président de la Métropole à : “mettre un terme à ces dérives en stoppant notamment, les projets les plus délirants et les plus couteux comme la destruction du Palais Acropolis (300 millions d’euros) ou le téléphérique vers Saint Laurent du Var (50 millions d’euros) doivent être immédiatement interrompus ” . Le fameux téléphérique qui devait créer 5000 emplois selon Joseph Ségura, le Maire de Saint-Laurent-du-Var qui après rectification a confondu nombre de passagers, emplois crées etc… Bref à ne pas embaucher comme expert-comptable après ses mandats… Concernant la destruction du Palais Acropolis et de la construction du nouveau PEX, le vrai reproche que nous pouvons faire au Maire de Nice, c’est d’avoir mis la charrette avant les boeufs une tradition bien à lui, malgré un projet à l’échelle macro de la ville qui est cohérent et intéressant dans l’aménagement du territoire niçois.

Mais c’est dans la conclusion de sa lettre de Noël qu’Eric Ciotti scalpe une nouvelle fois Christian Estrosi à coup d’insolentes attaques digne de Raoul Volfoni en l’invitant : “à faire des économies sur le train de vie de la municipalité et de la Métropole. Quelques pistes non exhaustives peuvent être évoquées :
➤ fermeture de vos bureaux parisiens (plusieurs centaines de milliers d’euros de fonctionnement par an)
➤ suppression du véhicule de fonction avec chauffeur et gyrophare à Paris ;
➤ fin d’une multitude de voyages dont l’utilité reste à démontrer ;
➤ réduction des dépenses dans les restaurants de luxe.
Les Niçois ne sauraient comprendre de plus que vous les sollicitiez lourdement pour compenser la quasi faillite de l’organisme de gestion du Grand Prix de France au Castellet pour un trou de 4 millions d’euros creusé sous votre présidence du G.I.P en quelques mois.
Certes, la bonne gestion ne peut s’improviser pour ceux qui ne l’ont jamais maitrisée mais elle devrait s’imposer avec force à tout responsable public dans une période de crise.
Je vous invite donc à vous reprendre, à renoncer à ces dérives et à mettre en place un vrai plan d’économies.
À la veille de Noël et pour l’intérêt général, ces économies salvatrices doivent permettre de renoncer à ces injustes augmentations des charges de transport des Niçois et notamment des plus modestes
” .
Gros coup de blizzard au 5 rue de l’hotel de Ville suite aux cartouches lancées par le Député. Ce dernier a fait ressortir les mauvais cotés du président métropolitain comme un obèse qui porte un slip de bain. La fièvre serait montée d’un coup après lecture du courrier. Il est vrai que les dépenses inutiles aux niçois tels que les bureaux parisiens dont ceux de la Maison de la Métropole, le véhicule de fonction avec chauffeur et gyrophare à Paris et les restaurants de luxe tels que la Petite Maison sans même parler de l’ardoise laissée par le Grand Prix de France au Castellet laissent perplexes ceux qui ont une minimum de décence financière. La gabegie financière passe bien évidemment par ces extras qui n’ont pas lieu d’être auxquels nous rajouterons les chargés de mission qui pullulent au sein de la Métropole et dont le travail de certains restent à prouver mais ça c’est le job d’Olivier Breuilly, le nouveau DGS, qui est venu découper en rondelles ceux qui étaient casqués aux frais de la Métropole pour une efficacité et une efficience proche de zéro, acte de présence compris. Pensées à notre Jean-Christophe Picard national qui se bat depuis des années pour obtenir la transparence des frais des élus métropolitains qui lui est refusé, afin de lui éviter certainement une aphasie à la lecture des notes de frais.

Bref c’est une belle caresse juste avant le réveillion de Noël et la stratégie de la Mairie de Nice aurait été de ne pas répondre et de laisser couler l’eau sous les ponts, tout en préparent la prochaine réplique dans cette guerre entre les deux barons Maralpins. Rendez-vous donc au crépuscule où nous ramènerons la boombox et les assonances pour vous commenter le prochain épisode tant notre humour sophistiqué est assommant. Certes nos écrits sont peu conventionnels et peu banals mais nos articles sont comme le Sprite, ça rafraîchit et c’est déjà pas mal !
Passez de bonnes fêtes pendant ces périodes d’indécence culinaire et n’oubliez pas qu’à défaut de pleurer du niveau de la politique locale, il faut mieux en rire.

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