Alexandra Masson lors de sa prise de parole à l’Assemblée Nationale le 6 avril ©AssembléeNationale
Soutien aux collectivités
La Députée a rencontré Jeanine Bruzzisi et Stéphane Le Nallio, respectivement Directrice et Directeur délégué de Pôle Emploi Menton, pour évoquer les problématiques liées au marché de l’emploi dans la 4ème circonscription des Alpes-Maritimes.
Sécurité
Durant le mois d’avril, Alexandra Masson s’est fortement préoccupé de la situation à la foncière franco-italienne. En effet, cette dernière s’est mobilisée pour mettre en lumière l’absence de policiers au poste frontière de Menton.
De plus, elle s’est levé face à la réquisition du gymnase du Careï qui avait abrité des mineurs non accompagnés. La Députée avait déclaré que “la ville des citrons n’a pas vocation à devenir un nouveau Calais“. Au passage, l’élue a visité le Centre de Rétention Administrative de Nice et a essayé d’entrer dans le gymnase réquisitionné, en vain. Au passage, elle a rédigé une lettre à l’intention du Préfet pour lui demander de fermer rapidement le centre d’accueil pour mineurs isolés.
Transport
Au début du mois d’avril, Alexandra Masson a rencontré Franck Goldnadel, le Président Directeur Général de l’aéroport de Nice, pour évoquer le sujet de l’interdiction des vols en jets privés. Quatre jours plus tard, l’Assemblée Nationale débattait sur ce sujet. La discussion avec un acteur majeur du secteur a permis à la Députée de prendre la parole, en ayant connaissance de la situation. En effet, face à la volonté des Écologistes d’interdire les vols en jet privé, l’élue mentonnaise a déclaré que “l’efficacité environnementale“, qui est l’un des arguments majeurs des Écologistes, “revient à chercher des solutions alternatives, non à interdire sans autre forme de procès“. Pour elle, nous aurons besoin de l’aviation privée “pour parvenir à une aviation décarbonée” car le SAF (Carburant Durable d’Aviation) est déjà fortement utilisé dans ce secteur.
De plus, Alexandra Masson rappelle que “l’aviation privée représente en France 3 % des émissions de CO2 du transport aérien et 0,2 % des émissions pour l’ensemble du pays“. Cette dernière a d’ailleurs déclaré que “cette proposition de loi n’est pas écologique“, mais était “idéologique“, car un jet privé peut, à l’aller, effectuer un transport médical, et au retour, un transport de passager, ce qui met à mal la précaution employée par les Écologistes, afin de préserver le transport sanitaire. En outre, la Maralpine a affirmé que la suppression des avions privés détruirait “tout un pan de l’activité économique nationale” et aurait des “conséquences dramatiques pour de grandes entreprises françaises comme Daher, Dassault Aviation et Airbus. Ces fleurons de notre industrie aéronautique emploient tous un très grand nombre de salariés en France“. La Députée a ensuite annoncé que dans les Alpes-Maritimes, le “trafic privé, génère 910 millions de PIB et 11 000 emplois directs et indirects” et que, directement ou indirectement, “les activités aéroportuaires de la Côte d’Azur contribuent au PIB à hauteur de 5,8 milliards par an“.
De surcroît, Alexandra Masson déplore que la proposition de loi “prévoie la disparition des vols de moins de soixante passagers sur le territoire métropolitain français“. L’élue rappelle qu’avec 340 aérodromes et 120 aéroports, la France dispose de “vols commerciaux de moins de soixante passagers sur certaines lignes intérieures“. Pour ces raisons, elle a annoncé que le groupe Rassemblement National ne voterai pas cette proposition de loi.