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“Adhésions LR : Barons Noirs et sales méthodes” ce que nous apprend l’enquête menée par Libération

Suite aux révélations du Canard Enchainé concernant les emplois de l'ex femme d'Eric Ciotti, puis l'article de Nice-Matin au sujet de l'enquête du PNF sur les emplois du Sénateur Philippe Tabarot, c'est au tour de Libération de publier une enquête sur des pratiques scandaleuses concernant les adhésions LR dans notre département. Autant dire que depuis qu'Eric Ciotti souhaite prendre la tête du parti, nos LR locaux sont sous le feu des projecteurs, pardon, sous le feu de la mitraille. Creusez la tranchée, sortez les casques, l'Écho du Mercantour revient sur cette enquête réalisée par Libération..

Meeting d’Eric Ciotti au Cannet ©MichèleTabarot

Attention ça tire à vue ! Dans la rédaction de l’Écho du Mercantour, nous rigolons bien, pas que nous avons des velléités contre un élu d’un parti, mais parce que nous sommes des fins limiers de la géopolitique locale. Certes les néophytes de la politique locale ne connaissaient pas ces pratiques mais les initiés eux, ne seront pas surpris… Revenons sur cette enquête qui risque d’agiter le microcosme politique local.
Si nous vous décryptons cette enquête, nous vous invitons à acheter l’enquête de Libération pour que la presse continue de vivre.

Présidence de LR, une succession pour sortir du désert ?

Les 91 110 adhérents de LR devaient se rendre sur une plateforme, pour un vote 100 % électronique, afin de départager le trio de prétendants et désigner leur futur dirigeant.
Au premier tour, les 3 et 4 décembre, quelque 66.000 adhérents ont ainsi voté, soit une participation de 72 %. Ils ont placé en tête Éric Ciotti avec 42,73 % des voix. Il affrontera au second tour organisé les 10 et 11 décembre, Bruno Retailleau, qui a obtenu 34,45 % des suffrages. Arrivé troisième, avec 22,29 % des voix, Aurélien Pradié a été éliminé.
Le second tour commençait le samedi 10 décembre à 18h jusqu’à dimanche 18h.

Que révèle la géographie des adhérents des Républicains ?

Le département des Alpes-Maritimes est devenu la première fédération et dépasse Paris.
Au moment où les adhérents des Républicains vont élire leur président, le département d’Éric Ciotti se place en tête de toutes les fédérations LR, avec 8961 adhérents. Un titre sans appel puisque à la deuxième place, Paris en compte 6559, soit 2402 de moins.
Cette première place semble logique. De tout temps (RPR, UMP ou LR), la région niçoise fut un vivier de militants pour la droite et la candidature d’Éric Ciotti l’a évidemment incité à « faire de la carte ». Ce fut déjà lors de la primaire de désignation du candidat à la présidentielle où, en trois mois, les adhérents étaient passés de 6 480 à 10.617.

La martingale gagnante des LR !

En février 2022, Libé avait révélé les manœuvres frauduleuses qui avaient entaché la primaire des Républicains (LR) ayant désigné Valérie Pécresse candidate à la présidentielle.
Des adhérents fantômes ou décédés, des inscrits en grappe avec consignes de vote, et un chien, Douglas, avaient pu participer à ce scrutin truffé d’irrégularités.
Des mois plus tard, alors que se termine la campagne interne pour la présidence du mouvement, dont l’élection a lieu en ce moment jusqu’à ce dimanche soir 18 heures, les choses n’ont, semble-t-il, pas beaucoup évolué chez Les Républicains.
Nos confrères du JDD ont pu faire voter deux chattes à l’élection pour départager le trio de prétendants. Selon le journal la chose a été facile, car la « haute autorité de LR », gendarme de l’élection, ne s’autosaisit que quand elle détecte qu’une même « donnée » (adresse, mail, téléphone, etc.) est utilisée « à quatre reprises ou plus »
Alors, sans se faire jamais inquiéter, « chaque adhérent peut faire deux fausses cartes » en plus de la sienne, raconte une source LR au JDD. Elle ajoute : « Vous avez donc techniquement droit à trois votes par personne. Il y a des faux adhérents partout. » Une journaliste s’est inscrite avec ses coordonnées personnelles, qu’elle a ensuite utilisées pour inscrire deux bébêtes de compagnie de membres de la rédaction, nommées Kalli et Zizou, et toutes les trois ont pu voter, sans que l’identité de l’une ou l’autre ne soit jamais vérifiée.

Côte d’Azur : « Avoir sa carte LR, c’est recommandé si on demande un appartement ou une place en crèche »

Le parti de droite, qui désigne dimanche son nouveau président entre Éric Ciotti et Bruno Retailleau, n’a pas tiré les leçons des abus de sa primaire présidentielle.
A nouveau, Libération a eu accès au fichier de ses adhérents – en théorie très protégé, le document circule largement en interne. Et à nouveau, la droite ne semble pas s’être donné les moyens d’éviter toutes les dérives pour cette élection interne, comme le démontre la présence de deux chats inscrits.
Deux villes du département des Alpes des Alpes-Maritimes, Mandelieu-la-Napoule et Le Cannet, sont les championnes des adhésions, une aubaine pour le Niçois Éric Ciotti, favori pour prendre la tête du parti dimanche.
Mais selon une nouvelle enquête publiée, le 7 décembre, par le journal Libé, ce succès semble reposer en partie sur des pratiques scandaleuses qui peuvent remettre en cause la sincérité du scrutin pour la présidence de LR.

Ce média fait état notamment de témoignages recueillis, le 2 décembre, la veille du 1er tour, auprès des résidents du foyer Sainte-Catherine, un établissement pour seniors autonomes géré par la mairie du Cannet, dans les Alpes-Maritimes.
Une octogénaire résidente de cet établissement explique au cours de la conversation qu’elle a rejoint le parti Les Républicains depuis peut-être trois ou quatre ans, mais sans en être certaine. Elle précise « que c’est Jeannette qui travaille dans le foyer Sainte-Catherine, qui l’avait inscrite à LR il y a quelques années, et qui est venue chercher la feuille de vote sans lui demander pour qui elle votait. » et ajoute « comme je vis dans une résidence de la mairie, ça me paraît logique. »
Des conversations de ce genre, Libération en a eu avec d’autres habitants de la résidence Sainte-Catherine, et sept rapportent s’être vus réclamer par des employées municipale – Jeannette A. ou Florence C., selon les cas – les identifiants reçus par courrier, nécessaires au vote en ligne pour la présidence de LR. Un fichier consulté par Libé permet d’établir que dans cet établissement de soixante places vivent seize adhérents du parti de droite.

Une enquête de plusieurs mois dans le département des Alpes-Maritimes.

Dans son enquête Libé établissait que sur deux villes en périphérie de Cannes, Le Cannet (42 000 habitants), on comptait début novembre 1139 adhérents et Mandelieu-la-Napoule (22 000 habitants) ils étaient 1072. Ainsi ces deux agglomérations, alors qu’elles ne représentent que 6 % de la population du département, arrivent à concentrer un quart des adhérents LR de ce territoire. Au même moment, à Cannes, ville de 75 000 personnes bien ancrée à droite, on dénombrait seulement 439 encartés.
Les élus locaux de leur côté justifient les adhésions au parti Les Républicains par un engagement politique de trente ans pour la députée la députée Michèle Tabarot, maire du Cannet de 1995 à 2017 et par un travail de terrain des militants affirme David Konopnicki, directeur de cabinet du maire de Mandelieu, Sébastien Leroy.

Mais selon Libé, ces chiffres reflètent aussi l’emprise de puissants systèmes clientélistes au service des maires LR. Dans ces deux villes, le député Éric Ciotti, président de la fédération des Alpes-Maritimes est comme à la maison. Le maire de Mandelieu, Sébastien Leroy, se déclare « très proche » de lui et souhaite le voir à la tête de LR. C’est aussi le cas de Michèle Tabarot, considérée comme la « femme forte » de cette ville. Chez l’un ou l’autre, Eric Ciotti a tenu quelques-uns de ses plus beaux meetings, comme le 27 novembre au Cannet.
A la mairie de Mandelieu, l’un de ses lieutenants, David Konopnicki, est directeur de cabinet, tandis que son ex-épouse, Caroline Magne, est directrice des services – sa carrière antérieure fait par ailleurs l’objet d’une enquête du Parquet national financier pour des soupçons d’emplois fictifs.

Une vision différente.

Pour certains adhérents des LR, proches des idées du candidat Éric Ciotti, l’engagement est sincère et n’est pas à mettre en doute. Souvent il est fait l’éloge du travail accompli par les maires LR des villes de Mandelieu et du Cannet, avec notamment une bonne gestion de l’ancienne maire Michèle Tabarot. Pour d’autres, avoir la carte du parti permet de participer à des grandes réunions avec le maire, et c’est comme faire partie d’un club style le Rotary. Il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de retraités à Mandelieu, des gens qui ont du temps, et qui sont contents de ce que fait le maire, qui a fait 81 % au premier tour des municipales.

A l’inverse les opposants au parti Les Républicains dénoncent un système établi de longue date qui consiste « à demander à des citoyens redevables d’adhérer à LR ».  Au Cannet, l’élu municipal (Renaissance) Mike Castro Demaria, rapporte que « ce sont des associations ou des personnes un peu connues qui vous disent : « prend ta carte, comme ça, si tu demandes quelque chose, tu as plus de chances que les autres », et que « de façon plus ou moins directe, toute personne travaillant pour la mairie sert d’ambassadeur ». Selon les élus d’opposition interrogés par Libé, il fallait être dans les petits papiers du maire, et les « personnes qui déposaient des dossiers pour un logement HLM étaient contactées par des hommes d’Henri Leroy [maire jusqu’en 2017 de Mandelieu et oncle de l’actuel, ndlr]. On leur demandait d’adhérer pour que leur dossier soit plus vite traité. Ceux qui n’avaient pas les moyens, on leur proposait de payer l’adhésion pour eux. »  Des affirmations auxquelles les élus visés n’auraient pas souhaité répondre d’après le journal Libé.

Une pratique d’adhésion au LR conseillée ?

Les adhérents témoignent, sans toujours s’en offusquer, du mélange des genres entre affaires municipales et intérêts partisans.
Une retraitée arrivée à Mandelieu il y a cinq ans, explique qu’elle s’est rendue à la mairie pour obtenir des renseignements et qu’au final elle s’est retrouvée dans le bureau du troisième adjoint au maire, Gilles Gauci. « il m’a expliqué que la ville était LR, ce qui m’a convenu, et que c’était bien de prendre la carte », se souvient-elle.
Pour d’autres, que ce soient des employés municipaux, des commerçants ou de simples habitants de la commune « Avoir sa carte, c’est recommandé, pas obligatoire mais recommandé si on a une demande d’appartement ou de place en crèche ».

Au Cannet aussi, des employés municipaux évoquent une adhésion sans lien avec leurs préférences politiques, et parfois réclamée par leur hiérarchie. « C’est normal d’être adhérent, par respect, explique l’une d’entre eux. La politique, je vous le dis honnêtement, ce n’est pas trop la chose qui m’intéresse. Je n’ai jamais voté aux élections normales. » Parmi les encartés, on compte de nombreux agents de la police municipale et, souvent, des membres de leurs familles.

Un mélange des genres.

Un ancien employé municipal se souvient des circonstances de son embauche à la mairie de Mandelieu, au début des années 2010. Le maire était encore Henri Leroy, mais David Konopnicki était déjà directeur de cabinet. Il explique que ce dernier lui aurait demandé en retour du service rendu « de prendre la carte et faire adhérer autour de lui ». L’employé municipal qui ne se dit « pas spécialement proche de LR », s’est exécuté.
Contacté David Konopnicki a refusé de commenter auprès de Libération.

Toujours d’après cet ancien employé de la mairie de Mandelieu, il y a une confusion totale entre son emploi aux services techniques et son nouveau statut de militant.
« A partir de là, raconte-t-il, on vous appelle et au lieu de faire votre travail, il faut faire du boîtage ou du phoning [démarchage téléphonique] pour le maire pendant les élections. Ou on me prévenait le matin qu’il fallait être à un rassemblement de LR pour tenir le barbecue ou préparer le podium. On me mettait automatiquement en congé pour ça.” . Ces « services » se seraient poursuivis après que Sébastien Leroy a succédé à son oncle, en 2017. 

Des employés municipaux prestataires de service pour les élections ?

Au Cannet, l’idée de contrepartie revient souvent dans les propos des résidants du foyer pour séniors Sainte-Catherine, déjà citée. Une des bénéficiaires de ce foyer raconte que : « C’est normal d’être reconnaissants envers les personnes qui nous ont aidées à rentrer là. On a fait des choses pour moi, il n’y a pas de raisons de ne pas voter LR. C’est comme si on nous faisait un cadeau et qu’on ne disait pas merci !»
Dans cette résidence, presque tous les adhérents ont pris leur carte ou l’ont renouvelée la même semaine de septembre. Ceux contactés par Libé décrivent un ballet identique, animé par deux femmes « travaillant pour la mairie »

Jeannette A. s’est chargée des formalités d’adhésion. Puis elle ou sa collègue Florence C. ont collecté, ces derniers jours, les identifiants adressés par courrier et nécessaires pour élire en ligne le nouveau président de LR. 
Plusieurs résidents, peu à l’aise avec un ordinateur ou n’en possédant pas, apprécient d’ailleurs d’être déchargés de la démarche. Pourtant, la méthode ne garantit pas, c’est le moins qu’on puisse dire, le caractère secret et personnel du vote. Elle se prête au contraire à tous les détournements. 
Contactée Jeannette A aurait répondu « qu’elle rendait service » avant d’interrompre la conversation. Quant à Florence C., elle n’a pas donné suite à la sollicitation de Libé.

L’attribution des subventions aux associations un moyen de pression ?

A Mandelieu, pour mailler la ville, la mairie peut compter sur de nombreux relais associatifs. Chaque mois de décembre, au conseil municipal de Mandelieu, la même scène se reproduit. Quand arrivent à l’ordre du jour les subventions aux associations, de nombreux élus quittent la salle en vertu du code des collectivités territoriales qui leur interdit de participer à des délibérations touchant à leurs intérêts. Le 14 décembre 2020, 11 conseillers sur 29 sortent de la salle lorsque sont mis en débat les quelque 500 000 euros de subventions. L’année suivante, ils sont 12. Certains conseillers sont liés à plusieurs associations, jusqu’à six. La mairie de Mandelieu a refusé de communiquer le détail des subventions accordées à chacune, document pourtant d’accès public.

On peut cependant rapporter qu’en 2016, l’association historique, apolitique et dévolue à la protection du village de la Napoule (une partie de Mandelieu), s’est déchirée après qu’Elisabeth Valenti ait décidé de rejoindre la majorité municipale. Sur le site de la ville, aujourd’hui, seule la sienne est répertoriée. Pierre-Marie Lacour ne décolère pas. « On était l’une des seules associations qui n’était pas aux ordres. C’est une mafia. Pour avoir des subventions, il faut avoir la carte du parti. Ce n’est pas écrit, mais c’est comme ça. Aujourd’hui, je n’ai plus accès à la mairie, je suis comme un fantôme, on vivote. Pourtant, notre association est agréée par la préfecture, pas celle d’Elisabeth Valenti, qui a usurpé notre nom. »

Mais tu habites où ?

A Mandelieu, pour remplir les fichiers locaux de LR, une autre astuce « consiste à domicilier sur la commune un maximum d’adhérents, même s’ils n’y résident pas ». Libération a pu constater que la ruse concerne plusieurs adhérents liés à l’équipe municipale. Comme les deux parents du directeur de cabinet David Konopnicki, ou le père du maire Alain Leroy. Ils ne résident pas à Mandelieu mais ont renseigné, pour les premiers l’adresse de leur fils, pour le second celle de son cabinet médical.
Autre cas éloquent : une grande villa, boulevard Stanislas Borel, censée héberger, fin 2021, onze adhérents de LR. Parmi eux, le troisième adjoint au maire Gilles Gauci avec cinq membres de sa famille, et l’ancienne directrice des services de la ville, Valérie Allègre, avec deux membres de sa famille. Pourtant, à l’époque, trois des six Gauci et les trois Allègre ne figurent pas sur les listes électorales de Mandelieu. Et un an plus tard, dans les fichiers de LR, ils ne sont plus associés à cette adresse. D’autres noms sont apparus sur les nombreuses boîtes aux lettres de la villa.

Depuis octobre, Libération a tenté, sans succès, de se procurer les listes électorales à jour de Mandelieu et du Cannet, documents accessibles au public moyennant une petite démarche. Sans succès.
Contactée pour commenter l’ensemble de ces éléments, Michèle Tabarot s’indigne : « C’est un gag, je suis élue depuis trente ans, ce n’est pas en mettant le couteau sous la gorge de Pierre, Paul ou Jacques. On travaille au contact des militants. Je ne sais pas ce que vous cherchez, je trouve ça déplorable. » Le maire du Cannet, Yves Pigrenet, n’a pas donné suite.
A Mandelieu, interrogé sur l’existence d’un système de faveurs autour de l’adhésion à LR, le directeur de cabinet David Konopnicki s’est borné à répondre que « c’est archifaux »
Silence chez le maire de Mandelieu, Sébastien Leroy, sollicité tout comme son oncle et prédécesseur. Sur la Côte d’Azur, certains préfèrent l’ombre.

Bruno Retailleau réclame des garanties de sécurité et saisit la haute autorité LR.

Dans un courrier envoyé jeudi 8 décembre à la haute autorité du parti, Bruno Retailleau, rival d’Éric Ciotti pour la présidence du parti, fait part de ses « inquiétudes » après la publication de l’enquête de Libé« Sans préjuger de la véracité des faits, cet élément est en effet de nature, à tout le moins, à jeter de nouveau la suspicion sur la fiabilité de notre système de votation interne », écrit le candidat. Cette demande de l’intervention de la haute autorité de LR, formulée par le candidat sur la vérification « d’adhésions douteuses », a été refusée par la direction.

Pour conclure :

Avec toutes ces révélations et ces enquêtes qui sont en cours, il serait étonnant que la Justice ne mette pas un coup de grâce à ce système clanique et ces baronnies locales qui jettent l’opprobre sur le parti Les Républicains et le décrédibilise. Ces révélations entravent gravement le respect de la démocratie et de l’État de Droit. Surtout qu’ils existent une nouvelle génération LR locale qui est beaucoup plus saine, notamment la Sénatrice Alexandra Borchio-Fontimp, la Députée Christelle d’Intorni et bien évidemment le Maire de Cannes David Lisnard. Crier à la déstabilisations des médias serait pur ineptie. Les initiés de la politique locale connaissent très bien le fonctionnement des arcanes du pouvoir local. Si la Justice ne se saisit pas, il deviendra normal pour le citoyen français mais aussi maralpin de ne plus croire en la Justice. Maintenant aux enquêteurs de la police et aux juges de faire leur travail de manière minutieuse et de sanctionner, si il le faut, de manière sévère afin que de telles pratiques ne se répètent plus. Et aux adhérents LR de ne pas croire à la poupée qui tousse.

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