Laurent Lanquar-Castiel sur le plateau de nos confères de BFM Nice Côte d’Azur le 10 avril 2022 ©BFMNiceCôted’Azur
Ce lundi 22 mai, la Maison des Association de Garibaldi appelait les Niçois à rejoindre le Système d’Échange Local de la Ville de Nice. Cette dernière, via un tract, a expliqué le but du projet. Le processus est plutôt simple, une personne “qui a besoin d’une aide ponctuelle au ménage peut échanger sa cafetière contre ce service“. Au premier abord, cette initiative peut paraître difficilement critiquable. Toutefois, la manière dont elle est organisée laisse Laurent Lanquar-Castiel inquiet. En effet, le Secrétaire délégué départemental EELV a affirmé, via un communiqué, que “par amateurisme, le projet de S.E.L. de la ville de Nice n’est ni fait ni à faire !“.
Avant même la réunion prévue pour mettre en place un Système d’Échanges Local à Nice, Laurent Lanquar-Castiel a violemment fustigé le projet porté par “le transfuge Jean-Marc Governatori désormais dans la majorité municipale” et qui relève d’une “belle opération de communication qui ne débouchera sur rien“, “il faut bien occuper le conseiller municipal en déshérence” a-t-il ajouté. Pour l’écologiste, le tract qui a été publié (disponible ci-dessous) est “assez sibyllin” car il présenterait des “généralités dignes d’un copié-collé de Wikipédia et des formulations qui n’ont aucun sens telles que “favoriser la protection environnementale” et dont on a du mal à percevoir le lien avec un S.E.L.“. Cette manière de faire désole Laurent Lanquar-Castiel qui a déclaré “qu’une telle opération ne fera que discréditer un des éléments fondamentaux de l’écologie des solutions“.
Le tract qui est mentionné et qui présente le Système d’Échange Local de la Ville de Nice ©VilledeNice
Par ailleurs, pour l’homme de gauche, cette initiative a été “imposée par le Cabinet du Maire” et pense que celle-ci n’était pas prévue dans la feuille de route du service de l’environnement. Le Secrétaire délégué départemental EELV a évoqué ce service, car l’adresse de contact présent sur le tract est celle du courriel général du service de l’environnement, qui, selon ce dernier, est “peu adapté pour recevoir les demandes de solidarité inhérentes à ce projet particulier de S.E.L.” puisqu’il “serait vite saturé“. L’écologiste a conclu en affirmant que si, dans les Alpes-Maritimes, plusieurs initiatives de SEL ont échoués, c’est à cause du “manque de structure adaptée“. Il a donc rappelé que le “B.A.ba de la gestion de projet” est de “commencer par un diagnostic des besoins, des enjeux et des risques“. Laurent Lanquar-Castiel a regretté que cette initiative soit un “grand gâchis” et qu’il s’agisse “d’un projet ni fait ni à faire“.