Comme tant d’autres élus, Éric Ciotti a commenté la décision du Conseil Constitutionnel ©Éric Ciotti
Vendredi, les sages du Conseil Constitutionnel ont rendu leur verdict : nous travaillerons jusqu’à 64 ans. Ils justifient cette décision car cette reforme permet “d’assurer l’équilibre financier du système de retraite”. Néanmoins, certains articles majeurs se voient tout de même censurés, parmi ces derniers, nous retrouvons les articles 2 et 3, traitant respectivement de l’index sénior et du contrat de travail sénior. Par ailleurs, l’utilisation des articles 47-1 et 49-3 n’a pas été retoqué. Éric Ciotti, par le biais d’un communiqué de presse, a commenté cette décision.
À la suite de la publication de la décision du Conseil Constitutionnel et en conformité avec sa ligne politique, le patron des Républicains appelle à ce que “toutes les forces politiques doivent l’accepter et se retrouver dans le respect dû à nos institutions“. Il ajoute que “cet esprit de confusion fragilise nos institutions et doit cesser“, ciblant indirectement la gauche qui, “souhaitait que le Conseil constitutionnel joue un rôle étranger à sa fonction“. Étant lui-même hostile à l’indice sénior, qu’il qualifiait “d’article alibi, qui ne sert à rien” sur le plateau des 4 Vérités, il fustige la méthode par laquelle le gouvernement d’Elisabeth Borne a communiqué. Au nom des Républicains, il regrette que “ces erreurs aient tant nui à une réforme indispensable pour garantir la pérennité de notre système par répartition et préserver les pensions de nos retraités”.
Après la pluie vient le beau temps, après la critique vient la solution. Dans la suite de son communiqué, le député de la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes entend “répondre aux inquiétudes de nos compatriotes, à la colère légitime qu’ils ressentent face aux injustices de l’assistanat et anticiper le défi des révolutions technologiques qui s’annoncent“. Pour cela, il appelle à une “réunion rapide d’une grande conférence sociale qui puisse se saisir de ces enjeux” pour “élargir le débat à la hauteur de cette question fondamentale de notre siècle“. Il complète avec la volonté d’oeuvrer “avec détermination pour qu’ils [nos enfants] puissent bénéficier dès demain d’un travail émancipateur et digne“.
Il conclu en demande à ce que la France ne soit pas “indéfiniment paralysée par le seul problème des retraites” alors que de nombreux défis sont à relever.