Promenade du Paillon à Nice ©PenaPaysages
À l’occasion des Victoires du Paysage 2022 organisées par Valhor (Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage), la Métropole Nice Côte d’Azur et la Ville de Nice ont reçu la Victoire d’Argent, dans la catégorie Infrastructure pour l’aménagement des trames vertes axe 1 (Bottero/Joffre/Pastorelli/Devoluy) réalisées en plein cœur de la capitale azuréenne.
Cette distinction a été remise à Romain Betti, directeur des Espaces Verts de la Ville de Nice et à son équipe, venus représenter Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole, à Michel Pena, paysagiste co-concepteur de ces trames vertes avec les équipes de la Ville et de la Métropole, ainsi qu’à l’entreprise “Arrosage et Paysage” qui a réalisé les plantations.
Dans le cadre de la transformation de Nice en ville-jardin, il a été décidé par Christian Estrosi, la réalisation de plusieurs trames vertes. L’ensemble de ces aménagements permettront de réaliser 6 km de pistes cyclables, de désimperméabiliser 7 000 m², d’éviter 25 tonnes de CO2 par an et de planter plus de 1 000 arbres et 9 000 arbustes, dans le strict respect de la Charte de l’Arbre.
Le 18 novembre dernier, la Ville de Nice avait célébré la fin des travaux de la rue de la Liberté de l’axe 2.
Nice a également été mise à l’honneur lors de ces Victoires du Paysages 2022 : dans la catégorie Logement et immobilier, la Victoire de Bronze a été attribuée à Vinci Immobilier et SCCV Nice le Ray pour leur réalisation Nice Le Ray.
Si les trames vertes de Nice ont été récompensées à plus ou moins juste titre, la réalisation Nice Le Ray, elle, pose vraiment question… En allant voir de plus près cette promotion immobilière, des larmes de sang se sont écoulés le long de nos joues et un de nos journalistes est rentré en cécité temporaire tant la laideur se dégage de ces édifices. Mais qu’est-il arrivé aux services de la Ville pour accepter une immondice pareil à la place de notre mythique et défunt stade du Ray ? Alors certes les plans 3D de l’architecte Edouard François laissent rêveurs, mais la réalité est vraiment différente à croire que c’est peut être ça la définition le mutliverse… Sans évoquer l’entretient des bois utilisés, l’esthétique de ces bâtiments nous rappelle de vieux ghettos asiatiques en pleine jungle ou alors la folie de promoteurs immobiliers asiatiques qui avaient eu l’idée de bâtir des bâtiments végétaux mais dont les habitants ont délaissé à cause de la prolifération de moustiques à grande échelle. Dans tous les cas, ce complexe immobilier ne met en rien à l’honneur la Ville de Nice, et nous rigolerons jaune quand ces édifices vieillirons et que les pauvres propriétaires devront s’acquitter de lourdes charges pour remettre en état le bois…
Plans 3D vs Réalité