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Le Maire de Nice salue deux décisions rendues par l’Organisation Maritime Internationale concernant la pollution atmosphérique et la protection des cétacés en Méditerranée

Le 79ème Comité de protection du milieu marin de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) a approuvé, le 15 décembre 2022, la création d’une zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre et de particules (zone SECA) couvrant l’ensemble de la mer Méditerranée ainsi que la désignation d'une zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) en mer Méditerranée Nord-Occidentale.

Un gros plan d’une baleine à bosse sautant hors de l’eau ©wirestockc

Le 79ème Comité de protection du milieu marin de l’Organisation maritime internationale, réuni à Londres le 15 décembre, a entériné la création d’une zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre à 0,1%  (zone « SECA ») sur l’ensemble de la Méditerranée, qui entrera en vigueur à partir du 1er mai 2025, ainsi que la désignation d’une zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) sur toute la partie Nord-Occidentale, englobant l’ensemble du sanctuaire Pelagos et visant à réduire les collisions des navires avec les cétacés.

Christian Estrosi était ravi de cette décision : “Je me félicite de ces deux avancées majeures dans la politique de protection du bassin méditerranéen. La généralisation de la norme à 0,1% de soufre pour les navires est une mesure indispensable que j’avais déjà mise en œuvre au port de Nice, dès le mois de janvier 2020.
C’est un gain considérable en matière de baisse de la pollution atmosphérique des grosses unités vis-à-vis des populations littorales et des écosystèmes marins, puisque cette norme 5 fois inférieure au seuil international va permettre de baisser de plus de 78% les émissions de soufre et de 23% les émissions de particules ultrafines, dans un bassin qui concentre 20% du commerce maritime mondial avec 220 000 navires par an.
Il faut maintenant avancer vers des dispositifs Zéro Soufre, et définir une zone de protection vis-à-vis de toutes les formes de polluants, en soutenant massivement le développement et la production de nouvelles motorisations décarbonées.
Par ailleurs, et alors que la COP15 sur la biodiversité vient de se clôturer, je veux saluer l’avancée du projet de ZMPV méditerranéenne porté par la France, l’Espagne, l’Italie et la Principauté de Monaco, venant renforcer la protection des mammifères marins au sein du sanctuaire Pelagos qui borde notre métropole.
Je souhaite que les mesures associées à cette zone soient rapidement édictées afin de diminuer le risque de collisions qui est la première cause de mortalité des baleines en Méditerranée, notamment par la réduction de la vitesse des navires dans les secteurs sensibles, et l’obligation de respecter des distances minimales plus importantes en présence de cétacés.

Mais qu’est ce qu’est l’Organisaton Maritime Internationale ?

En tant qu’institution spécialisée des Nations Unies, l’OMI est l’autorité mondiale chargée d’établir des normes pour la sécurité, la sûreté et la performance environnementale des transports maritimes internationaux. Elle a pour rôle principal de créer à l’intention de ce secteur un cadre réglementaire qui soit équitable et efficace, puis adopté et mis en œuvre de manière universelle.
En d’autres termes, il s’agit pour elle d’assurer l’uniformité des règles du jeu, de manière que les exploitants de navires ne gèrent pas leurs problèmes financiers en se contentant de rogner sur les coûts et en compromettant de ce fait la sécurité, la sûreté et la performance environnementale. Une telle démarche encourage en outre l’innovation et la rentabilité.
Les transports maritimes sont un secteur à caractère vraiment international qui ne peut être exploité efficacement que si les normes et réglementations sont elles‑mêmes approuvées, adoptées et mises en œuvre au niveau international. L’OMI est précisément l’instance au sein de laquelle se déroule ce processus.
Les transports maritimes internationaux assurent environ 80 % du commerce mondial entre les peuples et communautés de la planète. Ils constituent le moyen de transport international le plus efficace et le plus rentable pour la plupart des marchandises, qui sont ainsi acheminées de manière fiable et peu onéreuse, ce qui facilite le commerce et aide à créer la prospérité parmi les nations et les peuples.
Si le monde peut compter sur des transports maritimes internationaux sûrs, sécurisés et rentables, c’est au cadre réglementaire élaboré et tenu à jour par l’OMI qu’il le doit.
Les mesures prises par l’OMI portent sur tous les aspects du transport maritime international – notamment la conception, la construction, l’équipement, les effectifs, l’exploitation et la mise au rebut des navires – en vue de garantir que ce secteur vital reste sûr, écologiquement rationnel, rentable du point de vue énergétique et sécurisé.
Les transports maritimes constituent un élément essentiel de tout programme visant une croissance économique durable. Par l’intermédiaire de l’OMI, les États Membres de l’Organisation, la société civile et le secteur maritime œuvrent déjà de concert pour garantir une contribution ininterrompue et renforcée à une économie et une croissance écologiques durables. La promotion de transports maritimes durables et d’un développement durable du secteur maritime est une des grandes priorités de l’OMI pour les années à venir.
Rendement énergétique, nouvelles technologies et innovation, enseignement et formation des gens de mer, sûreté maritime, gestion du trafic maritime et développement de l’infrastructure maritime : l’élaboration et l’application, par l’intermédiaire de l’OMI, de normes mondiales qui traitent de ces questions et d’autres resteront la base de l’engagement de l’OMI à fournir le cadre institutionnel dont a besoin un système mondial écologique et durable des transports maritimes.

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