Je suis Provençal dans l’âme depuis mes 14 ans. Ma priorité consiste à défendre cette identité, celle de notre région et de ses habitants, notre culture, nos traditions, notre cadre de vie, le pastoralisme, notre patrimoine immatériel. Ce ne sont pas que des mots : je cultive la rose, une tradition familiale depuis 1740. La distillation de la rose de Mai est un art qui appartient à ce patrimoine.
Président de l’association Grasse Renaissance, qui a pour objet la remise à l’honneur de ce qui fait de Grasse la capitale de la Provence orientale, je milite activement pour la préservation de nos racines et de notre environnement. J’ai notamment dénoncé le scandale écologique de la carrière de la Sarrée située en plein territoire Natura 2000, qui représente une véritable catastrophe environnementale. Je me bats contre la sur-urbanisation. Dans leurs esprits, les élus continuent à concevoir l’aménagement du territoire comme dans les années 80. Il faut passer à autre chose, concevoir l’urbanisation autrement, dans le respect du patrimoine historique, de l’environnement et du cadre de vie.
Cette fibre provençale a fondé mon engagement politique de manière générale. Je lutte pour la défense et la protection de l’identité nationale, de nos valeurs fondamentales, de notre culture.
Nous sortons d’une élection présidentielle réellement clientéliste : ceux qui ont fait élire Macron sont ceux qui ont reçu leur chèque. Les enjeux de civilisation majeure intéressent les Français mais à l’arrivée c’est le petit chèque qui l’emporte. Macron, c’est la vision à court terme. C’est un marchand, il vend la France. Et Marine Le Pen a servi son jeu : elle a été dédiabolisée lorsque Macron en avait besoin pour poser le duel qu’il voulait depuis le début, et elle a été de nouveau stigmatisée face à lui pour le second tour.
Maintenant, avec les législatives, c’est à nous de reprendre le flambeau et de continuer le combat. Nous devons souffler sur les braises pour empêcher que le feu s’éteigne et l’entretenir. L’enjeu majeur, c’est de propager nos idées, de porter notre voix à l’Assemblée nationale, même s’il faut commencer par un murmure qui se transformera en bruit. C’est pourquoi il faut absolument qu’Eric Zemmour soit présent à l’Assemblée. Ne serait-ce qu’un ou deux députés, il faut avoir des élus Reconquête pour condamner les lois qui ne favorisent pas notre nation. C’est la condition pour continuer à entretenir l’idée de l’identité nationale. La France doit rester la France. Notre vocation, c’est d’incarner l’ultime résistance à l’idéologie islamo-gauchiste et au macroniste.
Si je suis élu député, ma vocation me dirige naturellement vers la commission Développement durable et Aménagement. Par rapport à la Provence, par exemple, je souhaiterais défendre la création de Labels. Notre patrimoine, notre savoir-faire sont une véritable poule aux oeufs d’or, il faut en faire une force et pouvoir l’exporter.
Maintenant, je suis lucide, cette élection va être compliquée, notamment pour pouvoir diffuser nos messages. Mais je conduirai mon combat comme je l’ai toujours fait, avec détermination. J’espère que quelques électeurs du Rassemblement National vont enfin ouvrir les yeux : il faut absolument parvenir à faire l’union des droites. Pas l‘union des cadres, mais l’union des électeurs. Quant à l’issue, je ne fais plus de pronostic au vu du résultat des présidentielles. Mais je le répète : il faut que la France reste la France. Le danger du grand remplacement existe réellement, il faut résister. J’insiste : les électeurs du Rassemblement National doivent ouvrir les yeux.
Nous avons soumis le même ensemble de questions aux candidats en leur demandant de répondre honnêtement et sincèrement. La rédaction a retranscrit leur réponse sans ajouts ni modifications. C’est à vous, lecteurs, de vous faire votre propre opinion. Nous publions seulement celles et ceux qui ont pris de leur temps pour nous répondre.