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Retraites : les permanences de députés Maralpins vandalisées

Les permanences des députés Eric Pauget, Philippe Pradal et Eric Ciotti ont été vandalisées ce week end. Les élus républicains et le député renaissance vont porter plainte.

La permanence du député LR Eric Pauget a été vandalisée dans la nuit de lundi à mardi ©EricPauget

Inconcevable, inacceptable ! Suite au refus de s’associer aux mentions de censure, les députés Républicains Maralpins et le député Renaissance de la 3ème Circonscription ont découvert leurs permanences vandalisées à coup de tags et caillassées. En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, le patron des républicains a constaté des tags “La motion ou le pavé” et la vitre brisée de sa permanence. La vitre de la permanence d’Eric Pauget a également été brisée et des tags “Non 64” y étaient inscrits. Du coté de Philippe Pradal, sa permanence a été taguée “Non à la réforme”. Les députés vont naturellement porter plainte mais nous pouvons nous interroger sur le comportement d’individus qui s’attaquent lâchement non seulement aux idées de députés élus démocratiquement mais aussi à l’État de Droit. La violence et les intimidations envers les élus est inadmissible dans notre démocratie.

Eric Ciotti déplorait que “cette nuit ma permanence a été caillassée. Les nerfs qui ont fait ça veut par la violence faire pression sur mon vote lundi. Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur”. Quant à Eric Pauget, ce dernier déclarait que sa “permanence a été caillassée cette nuit après le vote. S’attaquer à un élu, c’est s’attaquer à notre État de droit. Je plains déposer et condamner ces violences et la pression sur les élus. L’ordre, le droit et le respect de chacun doivent prévaloir dans notre nation” .

Soutien de la classe politique

Toute la classe politique a condamné les actes de vandalisme à l’instar de David Lisnard, Maire de Cannes, qui affirmait que “la violence essaie toujours de se donner une légitimité et ceux qui l’utilisent de se justifier en se plaçant en victimes. Total soutien Eric Pauget. La crise civique est grave. Pour en sortir, changeons de système par la subsidiarité, un État moins étouffant et plus efficace.” ou bien la Sénatrice Alexandra Borchio qui exprimé tout son soutien. “Ne cédons pas à la terreur !” déclarait-elle.

Le Maire de Nice a même décidé de soutenir son pire ennemi, en twittant “je veux dénoncer la dégradation de la permanence d’Eric Ciotti. Un acte inacceptable. Il n’y a pas de place pour la violence ou les menaces dans la vie publique. J’en appelle au respect des principes démocratiques. Les auteurs doivent être sévèrement punis.” . Il affichait son “soutien total à Eric Pauget et Philippe Pradal dont les permanences ont été successivement vandalisées. Je condamne fermement ceux qui s’en prennent aux élus et aux bâtiments publics. Cette violence et ces actes d’intimidation n’ont pas leur place dans notre démocratie.”

Du coté des syndicats, la CGT des Alpes-Maritimes, interrogée par nos confrères de BFM Cote d’Azur, a assuré ne pas “cautionner ce genre d’actions” mais “il ne faut pas être surpris non plus au vu des méthodes du gouvernement et des réactions de certains parlementaires”.

Que dit la loi ?

Pour rappel, les actes de vandalisme sont punis par la loi en fonction de leurs circonstances, de la nature du bien attaqué et de l’importance des dégâts causés. S’il n’en résulte que des dommages légers, la peine maximale pour avoir fait un tag ou un graffiti est une amende de 3 750 € et un travail d’intérêt général. Cette dernière peine peut consister en la réparation des dégâts causés sur un équipement public. En cas de dommage important, tout acte de vandalisme est puni jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende. Les peines sont aggravées si la dégradation est commise contre un bien appartenant à un policier, un gendarme ou un magistrat en vue de l’influencer dans l’exercice de sa fonction. Il serait judicieux de rajouter le terme élu. Dans ces cas-là, la peine encourue pour un acte de vandalisme ayant causé d’importants dégâts est de 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

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