Christian Estrosi, Maire de Nice ©VilledeNice
A la suite des échanges politiques entre la Mairie et le député Eric Ciotti, que nous vous avons relaté dans l’article du mardi 31 janvier, un nouveau squat a été constaté. Ce bâtiment communal “occupé illégalement par une trentaine de personnes originaires des pays de l’Est ” est situé sur l’avenue Jean Laurin, proche du quartier du Mont Boron. La Mairie de Nice va donc engager une procédure qu’elle nous a envoyé par communiqué de presse.
Le Maire de Nice, Christian Estrosi a donc saisi les services de l’Etat et les a alerté concernant “les conditions de vie inacceptables de ces personnes ” . Il rajoute également que ” la situation est suivie de près par le Pôle squat de la Police municipale et par Anthony Borré, mon premier Adjoint en charge de la Proximité, de la Sécurité, du Logement et de la Rénovation urbaine qui s’est entretenu avec le Préfet des Alpes-Maritimes à ce sujet ” . Une procédure judiciaire va donc être engagée, mais comme le déplore Christian Estrosi, ” celle-ci risque de prendre plusieurs semaines. Cela n’est plus possible ! “.
Une situation qui ne peut plus durer
“Pour le Maire que je suis, mettre fin à un squat sur l’espace public constitue un véritable parcours du combattant ” . Christian Estrosi pointe du doigt la difficulté auquel les maires font face pour mettre un terme aux squats. ” Cela prouve donc, une fois de plus, qu’il est urgent de légiférer sur le sujet et de simplifier les procédures pour permettre aux Maires de disposer du concours de la Police nationale et ainsi mettre fin à ces situations inadmissibles ” . Avant de rajouter : ” Alors que la proposition de loi « anti-squat » vient d’arriver au Sénat, je serai particulièrement vigilant aux débats qu’elle suscitera et demande aux sénateurs de porter cette question dans le débat ” .