Initié le 1er janvier 2019 pour une durée de 4 ans, le projet européen PACTESUR, piloté par la ville de Nice, est arrivé à son terme. Mercredi 23 novembre, la Ville de Nice – représentée par Anthony Borré, Premier adjoint au Maire délégué à la Proximité, à la Sécurité, au Logement et à la Rénovation urbaine, et ses partenaires ont présenté à la Commission Européenne un mémorandum de préconisations issues des enseignements tirés de ces quatre années.
Ayant pour objectif d’améliorer la capacité des villes à sécuriser leurs espaces publics urbains face au risque terroriste, ce projet européen a fédéré les villes de Liège, Turin, l’Association Nationale des Communes Italiennes piémontaises, le Forum européen pour la sécurité urbaine (EFUS), la métropole Nice Côte d’Azur et 11 villes associées : Madrid et Xabià en Espagne, Munich et Essen en Allemagne, Riga la capitale de la Lettonie, Gdansk en Pologne, Athènes, Lisbonne, Londres, Édimbourg et Leeds au Royaume-Uni.
Aux côtés d’Anthony Borré, José Chulvi, Maire de Xabia ; Ignazio Zanetta, Maire de Borgomanero et Vice-Président de la Région du Piémont ; Frederick Bernard représentant Willy Demeyer Bourgmestre de Liège ; Giovanna Pentenero, Adjoint au Maire de Turin ; Piotr Borawski, Adjoint au Maire de Gdansk ; Linda Ozola, Adjoint au Maire de Riga ; Sophie Lavaux, Directrice Générale de Safe-Brussels et Elizabeth Johnston, Directrice Générale d’EFUS ont signé la Déclaration de Bruxelles, synthèse du mémorandum de préconisations issues des travaux menés pendant quatre ans.
Dans ce document, les signataires se disent « investis dans un processus de collaboration continue et productive avec les institutions nationales et européennes pour mettre en œuvre des politiques adaptées et des actions concrètes avec l’appui d’une communauté d’experts internationaux pluridisciplinaires » et appellent les institutions européennes à « poursuivre leur soutien aux échanges d’expériences et à la coopération entre villes et régions européennes en matière de sécurité urbaine ». En particulier, ils suggèrent « la mise en place d’un Erasmus des polices locales ».
Au moment de présenter ces conclusions, Anthony Borré a par ailleurs insisté sur l’importance de poursuivre le travail mené dans le cadre des académies de police qui favorisent des échanges féconds de compétences et de pratiques entre villes européennes. Il a également rappelé la volonté de la ville de Nice de continuer à piloter des projets européens et renforcer ces liens de coopérations.