Voiture lourdement endommagée suite à un accident de la route ©duallogic
La Sénatrice Les Républicains a écrit à Eric Dupont Moretti quant au manque d’effectivité des peines prononcées en cas d’accidents de la route notamment commis sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. En effet, 10% des auteurs impliqués dans des accidents sous l’emprise de drogue ou d’alcool, avec des blessures, sont condamnés à une peine de prison ferme. 40% des auteurs impliqués dans des accidents mortels ne sont même pas condamnés à une peine de prison ferme.
Elle dénonce la triste réalité que doivent affronter les victimes – lorsqu’elles sont encore en vie – et leurs proches, en plus des nombreuses conséquences liées au drame de l’accident. Elle indique qu’à “chaque drame, nos concitoyens sont blessés dans leurs chair mais les faits démontrent que la plupart des auteurs échappent presque systématiquement à la prison. Injuste et intolérable, il est désormais crucial que les peines prononcées soient celles effectivement purgées par les coupables”.
Alexandra Borchio-Fontimp attire de fait l’attention du Ministre de la Justice sur la nécessité d’inscrire à l’ordre du jour un texte ayant vocation à répondre à cette problématique. Par conséquent et en premier lieu, elle souhaite que le ministère de la Justice communique les statistiques existantes sur les peines effectivement purgées par les auteurs d’accidents graves.