Projet du campus Isart ©MétropoleNCA
Dans un premier temps, à la rentrée 2023, Isart Digital ouvrira Isart Game Business School au sein de Nice Prémium dans Nice Méridia, la technopole urbaine pilotée par l’EPA. L’établissement comptera 120 étudiants dès la première année et près de 400 sur 3 ans. En 2025, il s’installera dans son campus éco-responsable comprenant une résidence étudiante et un incubateur d’entreprises. Elle accueillera alors 1000 étudiants.
« L’accueil d’Isart Digital s’inscrit dans une politique sur le long terme que nous avons mise en place ces dernières années et qui prétend agréger à cette école prestigieuse tous les acteurs de la filière vidéo-ludique (développeurs, éditeurs, prestataires…) », a souligné Christian Estrosi à l’occasion de ce dévoilement. « Je suis fier de constater que les choix politiques que nous avons fait il y a bientôt 15 ans à Nice nous donnent aujourd’hui une position concurrentielle de Métropole européenne, avec une attractivité renforcée, alors que d’autres territoires essaient tant bien que mal de recoller les morceaux et rattraper leur retard, tant sur les plans économiques qu’écologiques » a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, ce sont 48 000 étudiants, 130 laboratoires, 2 800 chercheurs, 20 écoles internationales, un campus universitaire « Université Côte d’Azur » réputé et des pôles de compétitivité scientifiques dans des secteurs de pointe qui ont choisi Nice et son territoire.
C’est en particulier dans Nice Méridia, la technopole urbaine, et dans Grand Arénas, le quartier d’affaires et de vie connecté à l’aéroport et au futur pôle d’échanges multimodal, que les étudiants côtoient les actifs de grands groupes, de start-up et de centres de recherche…
Si la volonté du Maire de Nice est bien de positionner la métropole aux avant-gardes des Métropoles européennes en termes de qualité de vie et d’attractivité, le chemin reste long, le travail reste à faire et la vision économique à acquérir ce qui n’est pas le cas actuellement. Comme le souligne l’édition 2022 du baromètre Attractivité et Résilience des métropoles – Transition des territoires du pôle études et recherches d’Arthur Loyd, la métropole niçoise ne se place qu’à la 5ème place sur 10 des Grandes Métropoles (De 500 000 à 1 Million d’habitants) avec un score total de 0,43 sur 1. Au niveau de la performance économique, notre métropole n’arrive qu’à la 9ème place. Cette dernière n’a jamais su prendre le virage industriel qui aurait fait d’elle une puissance économique européenne hors norme, se focalisant seulement sur le tourisme et le service. Pour l’accueil des entreprises et l’immobilier tertiaire elle obtient la première place, boostée par les grandes projets entre l’Arenas et Nice Méridia, attention tout de même, beaucoup d’immeubles tertiaires ne sont pas occupés, et la crise économique pourrait bien ralentir le taux d’occupation. Au niveau de la connectivité, capital humain et transitions, nous prenons la 5ème place, certainement du à nos problèmes de logistique ferroviaire et de notre géographie si particulière qui limite le développement des mobilités douces. Et enfin, concernant la qualité de vie, la Métropole NCA prend la 6ème place, score plombé par le prix de l’immobilier qui n’est pas en adéquation avec les revenus des maralpins sans parler des problèmes de pollution même si l’étude félicite la création du pôle d’échanges multimodal qui va renforcer l’offre des transports public et la création des ilots de fraicheurs dont la coulée verte II dans le centre ville.