J’ai vingt-sept ans ce qui fait de moi un des nombreux candidats jeunes de cette élection législative pour Reconquête ! Notre parti est celui de la jeunesse, de la transmission de la France aux générations futures et j’ai à cœur d’incarner cela. Il me paraît sain pour le pays que des jeunes engagés puissent être à l’Assemblée, qui est le cœur battant de notre démocratie. La jeunesse n’est pas incompatible avec le fait d’avoir des convictions fortes et des idées concrètes pour les Français. J’évolue dans la vie réelle, je travaille dans les assurances.
En plus de l’honneur d’être investi par Reconquête ! J’ai le plaisir de l’être dans la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes car c’est celle de ma famille et de mon enfance. C’est donc un attachement que je qualifierais d’atavique vis-à-vis de ce territoire.
Je suis à Reconquête depuis le début de l’aventure. Cela fait maintenant plus d’un an que je suis engagé pour Eric Zemmour, à une époque où nous nous appelions encore Les Amis d’Eric Zemmour. Au fil du temps j’ai gagné en responsabilité et j’ai pu constituer autour de moi une équipe jeune, dynamique et profondément patriote.
L’élection présidentielle a été une aventure magnifique. Eric Zemmour a été l’un des seuls candidats à respecter suffisamment les Français et qui a fait réellement campagne. Il a apporté un souffle, une dimension historique incontestable. Chaque rassemblement restera pour nous tous un souvenir indélébile de communion autour de l’amour de la France.
Cette campagne a aussi renforcé deux de mes convictions : d’abord qu’il y a un désir profond, une dynamique forte pour les idées de la Droite Patriote et qu’à défaut d’avoir gagné les élections Présidentielles, il me paraîtrait dramatique qu’elle ne soit pas représentée à l’Assemblée Nationale.
Et ensuite que l’omniprésence des sondages a encore une fois été nocive pour notre démocratie car elle crée et renforce le concept de « vote utile » dont Eric Zemmour, de toute évidence, a fait les frais.
En ce qui concerne l’élection législative, je ne crois pas qu’elle soit un troisième tour de la Présidentielle. On ne peut pas décemment souhaiter un blocage institutionnel et une remise en cause de la démocratie qui s’est exprimée au moment du scrutin suprême de notre République. Il faut par contre que nous œuvrions de toutes nos forces à une balance des pouvoirs. Emmanuel Macron a été élu par défaut, par rejet, par barrage. J’ai la conviction qu’il est idéologiquement minoritaire dans le pays. Je considère donc souhaitable et nécessaire que la Droite Patriote soit représentée et qu’elle constitue à la fois une force d’opposition et de proposition à l’Assemblée Nationale. Sinon la majorité non pas électorale mais idéologique du pays sera absente du débat démocratique pendant cinq ans
Je serai donc à la fois un député de la Droite Patriote et le député d’un territoire. Ce territoire possède des réalités et des préoccupations qui lui sont propres et il doit être représenté dignement. Je considère qu’il est de mon devoir de constituer un lien entre le territoire de ma circonscription et la capitale.
Je suis en parfait accord avec la ligne établie par Eric Zemmour : notre groupe n’est pas qu’idéologique. Je crois en l’Union des Droites, je crois en cette Droite patriote et je pars du principe simple que quiconque en défend les principes et les intérêts est mon allié.
Pour ce qui est de mon engagement dans des commissions à l’Assemblée Nationale, je pencherais naturellement pour celle de la Défense nationale et des Forces armées car je suis farouchement souverainiste et notre armée incarne l’un des derniers éléments de véritable souveraineté que l’idéologie d’Emmanuel Macron ne nous a pas encore enlevés. Je pense aussi que la commission des Affaires sociales revêt une haute importance car un député doit, selon moi, être guidé par un souci du quotidien le plus concret de ses administrés.
Pour mener campagne, mon équipe et moi-même avons une ligne claire : honnêteté et authenticité. C’est ce qui caractérise Eric Zemmour et je me reconnais profondément dans ces deux lignes directrices. Je veux aller au plus près des habitants de ma circonscription pour entendre leur réalité, leurs préoccupations. Je veux m’imprégner de ce territoire même si je le connais déjà bien. Je crois que la politique est une aventure autant théorique que charnelle. C’est évidemment plus facile de faire campagne chez soi et je compte bien faire en sorte que, dans cinq ans, les habitants de ma circonscription puissent encore se sentir chez eux.
Je veux leur dire une nouvelle fois qu’il est fondamental qu’Emmanuel Macron n’ait pas une marge de manœuvre illimitée pour les cinq années qui viennent. Il est tout aussi fondamental que la Droite Patriote ait des députés pour que la France et ses territoires soient défendus. On le sent, cette législative sera plus que jamais guidée par une logique de partis. Or, dans tout cela, il manque une notion fondamentale : la France. Je veux mettre l’énergie, la passion et la conviction de ma jeunesse au service de mon pays et du territoire de cette circonscription qui m’est si chère.
Nous avons soumis le même ensemble de questions aux candidats en leur demandant de répondre honnêtement et sincèrement. La rédaction a retranscrit leur réponse sans ajouts ni modifications. C’est à vous, lecteurs, de vous faire votre propre opinion. Nous publions seulement celles et ceux qui ont pris de leur temps pour nous répondre.