Aider les autres, c’est dans mon ADN, et c’est reflété par mon parcours. Je pense que l’on ne s’accomplit pas si l’on est dans une entreprise juste pour gagner de l’argent, et qu’il faut, pour être en phase avec soi-même, être aligné avec le sens que l’on veut donner à sa vie. J’ai donc œuvré pendant 16 ans dans le milieu associatif, dans la solidarité internationale plus exactement, en soutenant des projets sur différents continents. Ce soutien passait, et c’est très important, par un rapport d’égal à égal avec des associations locales partenaires. J’ai alors compris que le mal-développement constaté dans tant de pays était lié en grande partie à la mondialisation, au fait de forcer l’ouverture de leurs frontières à tout-va, pour répondre à l’idéologie malsaine du libre-échange mondialisé et sans limite aucune. Aujourd’hui, c’est notre pays qui subit de plein fouet cette idéologie, traduite en particulier par la foi aveugle (il n’y a pas de meilleur mot) en l’Union européenne.
Prenant conscience de la déliquescence de notre pays à cause de notre appartenance à l’UE et à l’OTAN, j’ai décidé de m’investir en politique pour faire changer les mentalités, et à terme, pour que le peuple de France puisse reprendre les manettes de son pays qui ne lui appartient plus.
Aujourd’hui, j’ai aussi la chance, en tant que professionnel indépendant, de pouvoir soutenir les patrons de très petites entreprises dans le cadre de mon travail. Je suis en cohérence totale avec mes convictions, car je pense que l’âme de la France est beaucoup plus dans toutes les petites entreprises, l’artisanat, les restaurants, les bars, les commerces, etc., que dans les entreprises multinationales, pourtant toujours privilégiées par le pouvoir, et avec malheureusement bien trop souvent des conflits d’intérêt évidents.
En ce qui concerne l’élection présidentielle, on peut la commenter à la fois sur le déroulé et sur le résultat.
Sur le déroulé, nous avons eu affaire à une élection qui, sans surprise, n’avait rien d’équitable. Tout d’abord, le système des parrainages a montré ses limites : comment expliquer que mesdames Pécresse et Hidalgo aient obtenu 4076 parrainages à elles deux, alors qu’elles ont totalisé en cumulé moins de 10 % des voix ? Et comment expliquer que Florian Philippot, président des Patriotes, premier parti souverainiste de France, soit exclu du suffrage universel ? Nous pourrions aussi parler de la banque de parrainages de monsieur Bayrou, ami du président, qui a décidé unilatéralement quels candidats booster afin qu’ils puissent concourir. Au nom de quoi ?
Sur le déroulé toujours, nous pouvons parler du temps de parole dans les médias. Depuis la réforme électorale faite par monsieur Hollande, il n’y a plus que deux semaines de temps de parole au lieu de cinq, c’est-à-dire que l’égalité de temps de parole commence lorsque les votes sont cristallisés. Avant cela, c’est le principe dit de “ l’équité “ qui a cours : cela veut dire, à l’encontre du bon sens et de la démocratie, que ceux qui pèsent déjà lourd dans le paysage politique ont encore plus de temps de parole, et les voix dissonantes par rapport au pouvoir sont muselées.
Pour moi, le président Macron a été la pire calamité que notre pays ait connue depuis la deuxième guerre mondiale. Du haut de sa tour d’ivoire, en lien avec l’oligarchie financière et mondialiste (bien représentés par McKinsey), il a méthodiquement mis en œuvre une politique de destruction totale de notre pays : de son industrie, son agriculture, son indépendance, sa diplomatie, son armée, sa cohésion, sa langue, sa culture, son éducation, son système de santé, etc., etc. Il était donc de priorité absolue qu’il fût battu. Tel n’a malheureusement pas été le cas : les Français ont encore une fois été manipulés dans un second tour Macron-le Pen, et sont tombés dans le piège du barrage à l’extrême-droite… Cocasse alors que le quinquennat Macron, par sa violence d’État et ses conflits d’intérêts permanents avec le secteur privé, a été la véritable politique d’extrême-droite que nous avons subie.
Si Macron a tous les pouvoirs pendant son quinquennat, la France sera en lambeaux dans 5 ans. Il y a donc urgence à mettre en place des contre-pouvoirs, et ma candidature s’inscrit totalement dans cet esprit.
Concernant ces élections législatives, premièrement, il est vital que monsieur Macron n’ait pas de majorité, par un souci de contre-pouvoir. Ensuite, il faut œuvrer à la récupération par les Français de leur souveraineté, et même de leur indépendance. Je veux utiliser mon poste de député comme tremplin pour mettre cartes sur table, montrer ce que nous coûtent nos multiples dépendances : à la Commission européenne, à la Banque centrale européenne, à Schengen, à l’OTAN, à l’Allemagne (le traité d’Aix-la-Chapelle), à McKinsey et à tant d’intérêts privés.
Il faudra faire pression pendant 5 ans pour obtenir le plus rapidement possible un référendum sur le Frexit : les Français ont le droit, comme les Britanniques, de décider souverainement de l’avenir de leur pays.
Je ne peux pas éviter de parler du traumatisme vécu par les Français autour de la gestion politique de la crise du Covid : plus jamais ça, la liberté n’est pas négociable, et j’oeuvrerai pour abolir définitivement tout passe discriminatoire, tout confinement, tout port du masque obligatoire, et en particulier pour les enfants.
Il y a tant de chantiers sur lesquels travailler, et évidemment il faudra aussi mettre un grand coup d’arrêt à la corruption généralisée dans notre pays, et renforcer profondément notre démocratie.
A l’Assemblée nationale, je siégerai dans le groupe des Patriotes car nous partageons absolument les mêmes valeurs quant à l’avenir de notre pays. En ce qui concerne mon travail de député, participer à la commission des Lois me semble tout à fait stratégique pour arriver à redonner à la République un fonctionnement qui corresponde à la défense de l’intérêt général, et non à la défense d’intérêts étrangers ou privés.
Durant cette campagne, avec les militants des Patriotes, et avec le soutien de Debout la France et de Génération Frexit, je parcours et parcourrai les communes de la circonscription afin de rencontrer mes concitoyens, échanger avec eux sur la situation de notre pays et sur comment le relever concrètement, et avec courage. Je compte aussi sur le bon sens de chacun, et sur le bouche à oreille, pour faire le meilleur résultat. Aux électeurs, je leur promets qu’il n’y a pas de vote plus anti-Macron que de déposer un bulletin à mon nom ! Quand Macron matraquait les Gilets jaunes, j’étais sur le rond-point avec eux. Quand Macron torturait le pays avec ses règles covidistes, je me battais sur le terrain du droit pour protéger les libertés. Quand Macron ne jure que par l’Union européenne, je crois en la France, qui a toujours su se relever, même détruite.
Nous avons soumis le même ensemble de questions aux candidats en leur demandant de répondre honnêtement et sincèrement. La rédaction a retranscrit leur réponse sans ajouts ni modifications. C’est à vous, lecteurs, de vous faire votre propre opinion. Nous publions seulement celles et ceux qui ont pris de leur temps pour nous répondre.