À l’inverse des touristes, les écologistes n’ont par l’air familier avec les croisières ©Villefranche-sur-Mer
Par l’intermédiaire d’un communiqué daté du 19 mai, Juliette Chesnel-Le Roux a qualifié Christian Estrosi “d’hypocrite” à la suite de sa phrase “Les bateaux de croisière, c’est non chez nous !“. En effet, l’écologiste a précisé que le Maire de Nice “n’accepte pas les bateaux de croisière dans le Port de Nice mais il les encourage dans la baie de Villefranche, le joyau écologique de notre Métropole“. Pour justifier cette affirmation, elle s’est appuyée sur la Chambre de Commerce et d’Industrie qui s’attend à ce que 160 “monstres des mers” arrivent dans la rade de Villefranche-sur-Mer en 2023-2024, ce qui, pour cette dernière, est “absolument colossal“.
Pour la Conseillère Municipale de Nice, “les navires de croisière sont une abomination écologique” qui “vomissent des déchets toxiques qui causent des dommages irréversibles aux habitants et à l’environnement“, car ils sont alimentés par “le carburant le plus polluant possible“. Selon Juliette Chesnel-Le Roux, le tourisme de croisière “pose un grave problème de santé publique” parce que “chaque bateau de croisière émet autant de particules fines qu’un million de voitures“, c’est à dire, “l’équivalent d’une ville comme Turin“. La présidente des élus écologistes de la Métropole Nice Côte d’Azur a affirmé que “les habitants des côtes sont les premiers concernés par les problèmes respiratoires liés à la pollution” et a donc appelé nos dirigeants à prendre “leurs responsabilités” en interdisant “purement et simplement les croisières dans la rade de Villefranche“. La Conseillère Municipale a justifié sa demande en ajoutant qu’un “croisiériste dépense en moyenne 38€ par jour” alors qu’un touriste de congrès déposerait 180€ par jour, “ça ne rapporte rien” et “le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle” a-t-elle conclu.