Vue de la côte de l’île de Porquerolles au niveau de la plage de la Courtade ©ADelesse
A l’occasion de ce séminaire, les responsables des onze Parcs nationaux du territoire français ont pu renforcer les liens avec les représentants de l’Etat pour intensifier la politique de protection et de mise en valeur du patrimoine naturel auprès de la population et des acteurs socio-économiques. Les échanges ont permis d’aborder la communication et le fonctionnement du réseau entre les parcs, mais également d’échanger sur les problématiques de moyens (humains, financiers et matériels) rencontrées par les parcs nationaux.
Charles Ange Ginésy s’est ensuite rendu à la station d’épuration de Porquerolles, qui est considérée comme une référence en la matière depuis 1980. Cette station exemplaire permet à l’eau traitée d’être réutilisée pour l’irrigation des oliviers et autres vergers sur près de 17 hectares, couvrant ainsi 10 % des besoins de l’île. La réutilisation des eaux usées traitées (REUT) est prévue dans le Plan départemental de la gestion des ressources en eau. De plus, un appel à projets REUT, doté de 5 M€, sera lancé début juin par le Département des Alpes-Maritimes.
Le président du département déclarait que “pour faire face aux enjeux de préservation de la biodiversité dans un contexte économique et climatique difficile, les Parcs nationaux ont plus que jamais besoin que l’Etat leur accorde des moyens importants et pérennes. Protection et valorisation du patrimoine naturel, quiétude nocturne, pureté de l’air sont autant de combats essentiels pour la qualité de vie et le développement d’un tourisme durable“. Il ajoutait que “la réutilisation des eaux usées traitées est un procédé que j’appelle de mes vœux depuis plusieurs années, notamment à Valberg via un projet qui permettrait de réutiliser plus de 66 % des eaux rejetées par la station d’épuration pour alimenter les retenues d’altitude et sécuriser les réserves en eau.“