Des échauffourée ont eu lieu lors du blocage du campus de Carlone à Nice ©NiceMatin
Si la mobilisation contre la réforme des retraites se déroulent sans violence sur Nice, sur le site de Carlone, l’ambiance est totalement différente. Alors que des, étudiants des enseignants-chercheurs, des membres du personnel de l’université et même un ancien candidat de la NUPES aux dernières élections législative se sont donnés rendez-vous sur le Campus Carlone pour bloquer l’accès à la Faculté de Lettres de Nice, des affrontements physiques ont eu lieu. Le responsable de Génération Z à Nice, Maël Crépin, dénonce ces violences.
Il déclare que “profondément attachés à la protection des libertés académiques et à la liberté d’étudier, les mouvements de jeunesse de droite s’opposent depuis des années à la prise en otage des établissements d’enseignement supérieur par les nervis d’extrême gauche. Le bilan des appels aux blocages, grèves étudiantes ou occupations, qui se sont multipliés ces dernières semaines dans de nombreuses universités françaises, est lourd : agressions, destruction de matériel, dégradation de locaux, impossibilité de faire passer les examens… au mépris de la volonté d’une large majorité d’étudiants.”
Maël Crépin ajoute que “trois semaines après l’interdiction de la conférence de Stanislas Rigault à la Faculté de Droit du fait de la pression exercée par un certain nombre de professeurs et de syndicats, notre mobilisation contre ces groupuscules reste intacte.”
“Face aux violences inacceptables déclenchées par les « bloqueurs », nous en appelons au président de l’Université Côte d’Azur, M. Jeanick Brisswalter, pour mettre fin à l’impunité de ces minorités actives et rétablir l’ordre et la sérénité sur l’ensemble des campus niçois.” Conclut-il.
Nous ne pouvons que déplorer l’échauffourée entre étudiants lors de cette mobilisation. Les étudiants qui souhaitent se mobiliser contre la réforme des retraites avaient pourtant l’opportunité de rejoindre les mobilisations des syndicats en ville mais ont préféré bloquer le campus au détriment de la majorité des étudiants. Surtout qu’à cet âge, les étudiants devraient être en cours afin d’étudier et de s’enrichir intellectuellement au lieu de se faire manipuler par des idéaux politiques, quelque soit la sensibilité, dont ils connaissent peu les tenants et les aboutissants.