Je suis diplômé d’un Master II en droit européen (justice écologique et sociale) à L’UPEC à Créteil et d’une licence III en Langue et civilisation italienne à Paris 3. Je suis également auto-entrepreneur dans le domaine de la traduction, plus précisément dans la traduction franco-italienne. Je me suis toujours intéressé au vivre ensemble et aux rapports sociaux et sociétaux, je suis aussi un passionné de géopolitique.
Mon premier engagement politique fut lorsque j’ai assisté au meeting de Mélenchon en 2012, depuis je n’ai jamais changé de ligne. J’ai soutenu certaines actions des gilets jaunes, je soutiens leurs revendications quant au pouvoir d’achat, au référendum d’initiative citoyenne et la suppression du pass vaccinal avec la réintégration du personnel soignant suspendu et le versement rétroactif de leurs salaires. Je regarde aussi ce qui se fait ailleurs dont le mouvement Potere al Popolo en Italie.
Mon côté humaniste m’oblige à avoir un sens de l’intérêt général très prononcé. Ça me tient à cœur de tout mettre en œuvre pour améliorer le quotidien des gens dans un environnement préservé.
Les résultats de l’élection présidentielle ont sonné comme un petit côté gueule de bois, un regret de ne pas avoir fait l’union avant les présidentielles. Si l’union avait été faite avant, ça aurait été un tout autre débat. Il est intéressant de constater qu’il y a une recomposition du paysage politique en trois blocs. Un qui divise les gens entre eux, un bloc jupitérien qui ne connaît pas les difficultés des personnes et déconnecté de la réalité, et le nôtre, qui prône l’harmonie entre les humains et la nature. Tout tend vers l’équilibre.
Mon objectif en visant la députation se résume en l’application de notre programme de gouvernement portant sur 650 propositions. Pour cela, il nous faut une majorité de gauche avec Mélenchon comme premier ministre. Et ce qui m’intéresse particulièrement c’est d’être le porte-voix de ma circonscription à l’Assemblée Nationale. Je veux que les problématiques constatées localement soient portées au niveau national et proposer des solutions qui soient appliquées sur l’ensemble du pays.
Prenons quelques exemples : la dépollution de la mer Méditerranée et la fin des plastiques à usage unique sur les plages du littoral sont des propositions qui peuvent s’appliquer à l’échelle nationale suite à des problématiques observables localement. Avec le MNLE (ndlr : Mouvement National de Lutte pour l’Environnement), nous souhaitons que le prix des trajets en TER soit à 1 euros afin de lutter contre la pollution de l’air et rendre du pouvoir d’achat aux usagers, tout en étant conscient que 80% des gens utilisent la voiture et qu’il faut d’urgence bloquer les prix de l’essence à 1.40 euros le litre.
Autre exemple, savez-vous que, selon l’Insee, l’écart moyen entre le salaire médian des hommes et celui des femmes ramené au temps plein est de 447 euros ? Il est donc nécessaire d’imposer sans concession l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes, thème que je défendrai à l’Assemblée Nationale.
Au-delà des objectifs de chaque candidat, ma vision de la députation se matérialise par le fait de réussir à tenir mes engagements et d’être toujours à l’écoute des citoyens de ma circonscription, s’appuyer sur leur avis, leurs constats et les problématiques observées.
Nous sommes les instituants, nous devons représenter le peuple avec un comportement exemplaire et une éthique irréprochable. Si je ne suis pas élu, je continuerai à m’opposer aux projets de bétonisation sur le territoire maralpin comme l’Open-Sky ou la bétonisation de la plaine du Var, une des terres les plus fertiles d’Europe.
Si je suis élu, je me dirigerai naturellement vers la Commission des Affaires sociales : il y a urgence à trouver des solutions pour en finir avec la pauvreté, qui concerne 12 millions de personnes en France, et lutter contre la précarité des sans-abri.
Je souhaite aussi participer à la Commission non permanente des Affaires européennes. Il faut travailler à une réorientation de l’Union Européenne, beaucoup trop technocrate et néolibérale, pour arriver à une Europe plus sociale et démocratique. Nous devons aussi retrouver une certaine souveraineté sur plusieurs thèmes (blocage des prix, nationalisation de la SNCF…)
En ce qui concerne notre campagne pour les législatives, nous sommes plutôt optimistes sans être présomptueux et nous espérons être présents au second tour. Si nous regardons de plus près, l’Union Populaire a fait entre 14% et 21% dans le département et c’était avant l’Union de la Gauche. Selon une projection en date du 20 mai dernier, notre liste est estimée à 23% au premier tour, 40% au deuxième tour. Nous savons que nous sommes dans une circonscription de droite: il faudra redoubler d’effort, par des réunions publiques, tracts, cafés populaires, apéros citoyens, le porte à porte, le collage d’affiches, la communication sur les réseaux sociaux. Nous espérons qu’il n’y aura pas de démobilisation de notre corps électoral.
Je voudrais m’adresser également aux classes moyennes qui réclament plus de justice fiscale : avec nous, les revenus de moins de 4000 euros paieront moins d’impôts. Je voudrais aussi m’adresser aux TPE, PME, professions libérales, artisans et commerçants, qui sont source de création de richesse et d’emplois, afin de leur assurer une meilleure répartition de l’impôt et des taxes. Rappelons au passage que les multinationales ne paient pas ou peu d’impôts sur le territoire français : ce sont elles qui devraient et devront contribuer le plus.
L’augmentation des bas salaires en portant le Smic à 1500 euros constitue l’une de nos mesures phares si nous sommes élus mais la Garantie dignité de 1063 euros par mois l’est aussi. Plus personne ne doit vivre sous le seuil de pauvreté.
Nous savons et nous déplorons que beaucoup de personnes se soient éloignées des urnes. Donc je m’adresse aux abstentionnistes, premier parti de France, en leur affirmant que mon mandat sera révocable si je ne tiens pas mes engagements. Beaucoup d’élus ne s’intéressent aux citoyens que pendant les campagnes électorales afin de récolter des voix et ils les oublient ensuite. Je suis au service des citoyens de ma circonscription : l’amélioration de nos conditions de vie et de notre environnement sont des combats quotidiens, et en aucun cas seulement en période électorale.
Nous avons soumis le même ensemble de questions aux candidats en leur demandant de répondre honnêtement et sincèrement. La rédaction a retranscrit leur réponse sans ajouts ni modifications. C’est à vous, lecteurs, de vous faire votre propre opinion. Nous publions seulement celles et ceux qui ont pris de leur temps pour nous répondre.