Crédits Photo : Direct Sénat
En plein examen du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2023, la Sénatrice maralpine, accompagnée des sénateurs Henry Leroy et Patricia Demas, a présenté un amendement pour une meilleure identification et prise en charge des personnes atteintes ou ayant été atteintes du cancer.
Pour appuyer son amendement, elle s’appuie sur la dernière étude de la Ligue contre le Cancer qui met en lumière que sur 7709 personnes interrogées, 78% d’entre elles souffrent encore aujourd’hui de séquelles du cancer ou des traitements ou des traitements pour le combattre. Donnée intéressante, 30%, soit 2312 personnes déclarent supporter des douleurs chroniques depuis plus de 15 ans après la fin des traitements. En effet, l’article L. 1110-5 du code de la santé publique prévoit d’ores et déjà que « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. [Et que] Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée »; et que « les professionnels de santé [doivent mettre] en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort ».
Cette proposition d’amendement s’inscrit dans la continuité de la logique précitée et a vocation à permettre une meilleure identification et par conséquent, une meilleure prise en charge de la douleur et des séquelles pour les personnes atteintes ou ayant été atteintes de cancer ou d’une pathologie d’une particulière gravité.
Alexandra Borchio souhaiterait donc insérer un alinéa après l’alinéa 4 du PLFSS :
« En cas de patients atteints ou ayant été atteints d’un cancer ou d’une pathologie d’une particulière gravité, les consultations de prévention et les séances d’information sont adaptées à leurs besoins spécifiques. Elles donnent lieu à un bilan des besoins en matière de soins de support et à une identification de prise en charge de la douleur et des séquelles. »
Retrouvez son intervention sur Direct Sénat :