Je suis mon propre patron depuis l’âge de 18 ans, je connais donc bien le monde du travail. Je suis né à Nice, comme ma mère, ma grand-mère, mon arrière-grand-père et son père également. Cela pour vous dire que nous sommes bien d’ici. Je me suis engagé en politique pour la première fois en 2006, quand Nicolas Sarkozy a formulé des propositions qui me parlaient, notamment « travailler plus, pour gagner plus ». J’ai toujours été fidèle à ma famille politique : j’ai tracté, collé, tenu des bureaux de votes pour toutes les élections.
Mais j’ai pris conscience en 2017 que les convictions de mes collègues LR n’en étaient pas. Elles représentaient en réalité pour eux un fond de commerce, qu’ils entretenaient dans le seul but d’être élus. Ainsi, en 2017, l’équipe niçoise Estrosiste, avec Marine Brenier, a soutenu Emmanuel Macron contre François Fillon. Macron, qui a été ministre de François Hollande sous le gouvernement Valls : un peu étrange n’est-ce pas ? J’ai donc claqué la porte et rejoint Nicolas Dupont Aignan. Même s’il dirige un petit parti, celui-ci exprime des convictions fortes et il ne m’a jamais déçu. Son slogan historique « ni extrême, ni système » me correspond.
J’ai été candidat pour Debout la France en 2017 dans la 5ème circonscription des Alpes-Maritimes, dans laquelle j’ai recueilli un peu moins de 900 voix, soit 2,27 %. Ensuite nous avons participé aux élections municipales de Nice au sein d’une coalition CNIP–DLF, avec laquelle nous avons réalisé quasiment 7,5 %. Dans le contexte de la pandémie, ce n’était pas un mauvais score.
Je serai donc logiquement un député de notre territoire, issu de la société civile, qui connaît la valeur du travail, de la famille et de l’engagement. Je ne négocierai pas pour une place, un poste ou quelques euros : mes convictions ne sont pas négociables.
Lorsque je regarde l’issue des élections présidentielles, mon constat c’est que l’on prend les mêmes et on recommence ! Les cinq années que nous venons de vivre n’ont malheureusement pas suffi à démontrer que Emmanuel Macron n’est pas à la hauteur des enjeux : sécurité, chômage, pouvoir d’achat, Immigration improductive. Ce sont les Français, qui, de nouveau, vont en faire les frais.
En visant la députation, mon objectif est de constituer une force d’opposition et de proposition pour les Français de ma circonscription et au-delà. Il ne faut pas laisser les pleins pouvoirs à Macron. Cet engagement doit être constant, il ne s’agit pas d’un mandat où il suffit d’encaisser sa rémunération, sans rien faire. Je n’entends pas ressembler à la députée sortante, Marine Brenier, qui n’a strictement rien fait en 5 ans.
Concrètement, à l’Assemblée, je souhaiterais travailler en commission sur le pouvoir d’achat, la sécurité et l’écologie. Il y a une chose qui me sidère : tout le monde connaît le problème lié à la raréfaction de l’eau, qui ne va pas s’améliorer. Savez -vous que quand vous tirez la chasse, vous balancez à chaque fois 6 litres d’eau potable à la poubelle ? Nous n’avons pas besoin d’utiliser de l’eau potable pour cela : l’eau des WC pourrait provenir de la douche, de la cuisine, de la machine à laver… Face au gaspillage, l’écologie constitue l’une de nos priorités.
Durant ma campagne, je veux apporter aux électeurs l’assurance que nous ne les trahirons pas. J’ai un boulot, je ne cherche pas un mandat. Si je fais tout ça, c’est parce que j’ai des convictions. Par exemple, faire la campagne de Valérie Pécresse contre Macron puis le rejoindre à 20h01 comme l’a fait madame Brenier, démontre ce que nous ne voulons plus. On ne navigue pas chez Debout la France ! Nous sommes des marathoniens. Alors, certes, parfois, nous avons des traversées du désert, mais c’est ainsi. Nous ne sommes pas à vendre !
De même, nous aurions pu passer un accord avec le candidat du Rassemblement National, bien que nos propositions ne soient pas les mêmes, particulièrement sur l’économie. En effet, nous considérons qu’il ne faut pas taper sur les patrons, qui sont là justement, pour beaucoup, à souvent moins gagner qu’un employé alors que sans eux, nous ne ferions rien. Il faut être sérieux ! Sans entrepreneur, il n’y a pas d’économie. Cela pose une divergence que nous avons avec le programme du RN.
Nous aurions pu conclure un accord avec un candidat niçois, mais le RN a décidé de parachuter un candidat de Toulouse. Dès lors, je ne vois pas comment il pourra défendre les habitants de la 5ème circonscription des Alpes-Maritimes depuis la ville Rose ?
Ma candidature est un message politique : je souhaite dire aux électeurs que les politiques ne sont pas tous pourris, qu’il y a de bons candidats, qui sont là pour défendre les habitants, et non pas leurs propres intérêts. Certes, de tels candidats sont en voie de disparition, mais ils existent encore. J’en suis la preuve vivante ! Alors, votez pour nous, n’est pas une voix perdue. C’est une voix qui servira à faire gagner la France !
Nous avons soumis le même ensemble de questions aux candidats en leur demandant de répondre honnêtement et sincèrement. La rédaction a retranscrit leur réponse sans ajouts ni modifications. C’est à vous, lecteurs, de vous faire votre propre opinion. Nous publions seulement celles et ceux qui ont pris de leur temps pour nous répondre.