César Malfi lors de la mise en place de son exposition ©F. Minieri / C. Malfi
Grâce à ses racines italiennes, ses voyages en Grèce, ses découvertes qu’il fait dans les musées et aux enseignements de ses professeurs, César Malfi dessine, peint et sculpte ses inspirations afin de partager sa vision de l’art et construit sa “vision du rôle de l’artiste au sein de la cité“. Depuis son jeune âge, le maralpin habille les murs, “qu’ils soient sur une façade face à la mer, un château, une bibliothèque, un théâtre ou au sein d’une Église“. Selon ce dernier, “les murs sont de formidables terrains de jeux car ils invitent les habitants à définir l’œuvre, à participer à sa conception jusqu’à se l’approprier pour toujours“. Passionné par l’art et l’histoire, César Malfi réinterprète, à sa manière, l’histoire antique ainsi que ses grands personnages en questionnant leur identité et leur place dans notre société moderne. Il a d’ailleurs expliqué que son processus créatif se basait sur des réflexions simples, comme par exemple, la place de la Vénus de Milo si elle vivait à note époque et qu’elle avait ses bras ou bien le rôle qu’elle aurait si on avait à la sculpter au 21e siècle ?
C’est donc du 27 mai au 24 septembre 2023 que le musée d’Archéologie de Cimiez accueillera César Malfi afin de proposer, pour la première fois de son histoire, l’exposition d’un street-artiste. Les célèbres vestiges de la cité antique de Cemenelum serviront de lieu d’accueil pour une rencontre entre l’art urbain, la technologie, l’archéologie et un site antique. Dans l’objectif de préserver et de sublimer ce dernier, l’artiste a fait appel à la réalité augmentée pour réaliser un “véritable choc historique“. Le spectateur pourra, grâce à l’application “appareil photo” de son téléphone, “découvrir les œuvres de César Malfi entre les trésors du patrimoine archéologique“.